Accident mortel de minibus : le conducteur mis en examen pour homicide involontaire par manque de vigilance
Quarante-huit heures après le drame qui a coûté la vie à un adolescent de 12 ans, le conducteur du minibus impliqué dans l'accident a été mis en examen pour homicide involontaire par manque de vigilance. Le procureur de la République, Olivier Naboulet, indique néanmoins que les tests d’alcoolémie et de stupéfiants se sont révélés négatifs.
Deux jours après le terrible accident sur une route départementale de Houeillès (Lot-et-Garonne) qui a coûté la vie à un adolescent de 12 ans, le conducteur a été déféré devant le parquet du tribunal d'Agen, dimanche 27 août, rapporte La Dépêche. Âgé de 26 ans, le conducteur du minibus, qui a terminé sa route dans un fossé, a été mis en examen pour homicide involontaire par manque de vigilance et placé sous contrôle judiciaire. Placé en garde à vue ces quarante-huit dernières heures après un rapide passage à l'hôpital, le jeune animateur a déclaré aux enquêteurs "ne plus se souvenir de rien", évoquant selon ses dires un possible endormissement au volant.
Samedi, lors d'une conférence de presse, le procureur de la République d'Agen indiquait que les dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants réalisés sur le conducteur se sont révélés négatifs.
L'enquête toujours en cours
L'enquête menée par la gendarmerie de la brigade de Marmande, elle, se poursuit. Les enquêteurs cherchent notamment à recueillir des témoignages pour savoir ce qu'il s'est réellement passé. Selon les premiers éléments, le minibus transportant des enfants qui séjournaient dans un centre de vacances à Sauméjan se serait déporté de sa trajectoire, avant de traverser la voie opposée et de percuter violemment un parapet en béton. Les investigations en cours vont également se pencher sur les conditions de travail au sein de la structure de vacances.
Parmi les autres enfants présents dans l'accident, deux sont hors de danger et ont pu regagner leur domicile, a confirmé le procureur Olivier Naboulet. Quant aux quatre autres, gravement blessés, leur état de santé est "peu évolutif", même s'il est à noter que leur pronostic vital n'est plus engagé, rapporte le procureur de la République.
publié le 27 août à 21h30, Kévin Comby, 6Medias
