Faits divers

Courbevoie : les parents de la jeune victime d’un viol à caractère antisémite donnent de ses nouvelles

© Capture d'écran BFMTV

Après le viol à caractère antisémite d’une adolescente de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 15 juin dernier, ses parents témoignent au micro de BFMTV, jeudi 25 juillet. Ils expliquent que leur fille "essaie de faire avec ce qui lui est arrivé" et qu’ils vont déménager.

Un mois et demi après le viol à caractère antisémite d’une adolescente de 12 ans à Courbevoie, ses parents témoignent sur BFMTV jeudi 25 juillet. Leur fille "essaie de faire avec ce qui lui est arrivé", informent-ils. "Elle essaie de ne pas le montrer, elle a toujours le sourire sur son visage, mais à l'intérieur, elle est meurtrie, et elle est traumatisée", précise le père de la victime.

Le 15 juin dernier à Courbevoie (Hauts-de-Seine), l’adolescente avait été victime d’un viol collectif par des adolescents de son âge. Deux des trois mis en cause ont été mis en examen et placés en détention provisoire, notamment pour "viol aggravé" et "agression sexuelle". Un troisième adolescent de 12 ans a été placé sous le statut de témoin assisté pour des faits de viol et mis en examen. Il a été placé dans un foyer pour une mesure éducative provisoire, dans l’attente du procès.

La famille va bientôt déménager

La victime est suivie sur le plan psychologique après avoir reçu un "lourd traitement médicamenteux". Ses parents ont décidé de déménager et de la changer de collège à la rentrée. "Comme notre lieu de vie est connu de tous, et que l’agression a justement eu lieu très près de chez nous, on a décidé de changer de lieu de vie", indiquent-ils. Sa mère ajoute : "Ce qu'il faut, c'est construire, guérir, avancer. C'est ce qu'on essaie tous de faire, toute la famille ensemble".

Les parents alertent également sur la montée de l'antisémitisme en France. En mai dernier, un rapport indiquait que les actes antisémites ont augmenté de 300 % en France par rapport à 2023 et que 60 % des actes anti-religieux en France sont antisémites, rappelle franceinfo. "On souhaiterait justement que ce qu’il s’est passé ne soit pas pour rien, non seulement pour notre fille mais de façon générale, que ça éveille quelque chose dans notre société pour dire 'stop, il y a un vrai problème ici'", affirme la mère de l’adolescente.

publié le 26 juillet à 06h58, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux