Une "météorite" tombée sur une voiture à Strasbourg ? Les chercheurs ont enfin tranché
© Capture vidéo Le Parisien - Une voiture a été retrouvée avec le toit perforé.
La voiture retrouvée perforée par un caillou n’a pas été victime d’une météorite, selon les analyses scientifiques. Il s’agit d’une pierre terrestre, expliquent-ils auprès de France 3 mercredi 29 novembre.
La piste du "corps stellaire" est désormais écartée. À Strasbourg, les pompiers du Bas-Rhin étaient intervenus pour un événement peu banal le 20 novembre : une voiture avait été retrouvée le toit perforé, laissant penser à une météorite. Mercredi 29 novembre, l’École et l’Observatoire des Sciences de la Terre (EOST, rattachée au CNRS, Université de Strasbourg) ont rendu les conclusions de leur enquête. "La roche analysée est un grès (une roche sédimentaire terrestre), composé de multiples cristaux de natures diverses (quartz, orthose, albite, pyrite), le tout, recouvert partiellement de filaments cristallisés d’hydrocarbures (bitume ou diesel)", indiquent les chercheurs auprès de France 3 Alsace.
L’ "absence de croûte de fusion", qui caractérise une météorite, a été constatée. D’autant plus qu’une roche terrestre s’enflamme dès lors qu’elle entre dans l’atmosphère, brûlant la totalité ou une partie de la surface de la matière qui la compose. Aucun relevé sismologique n’a enregistré l’entrée d’une météorite dans l’atmosphère ce jour-là, ajoute la chaîne d’information locale. Pour l’instant donc, l’origine de la provenance de cette pierre terrestre n’a pas encore été dévoilée.
Un morceau de météorite en Normandie
L'une des dernières traces de météorite en France date de février dernier, en Normandie. Un fragment de météorite d’une centaine de grammes avait été découvert par une étudiante dans un champ de Saint-Pierre-le-Viger, une commune de Seine-Maritime, après la traversée du corps stellaire au-dessus d’une partie du nord de la France. Selon des chercheurs, cet objet céleste était né il y a 4,5 milliards d’années.
publié le 29 novembre à 22h48, Inès Cussac, 6Medias
