Faits divers

Fillette tuée dans les Vosges : “Je suis détruite”, le témoignage déchirant de sa mère

“Rien ne peut soulager la peine d’une maman.” Dévastée par la mort de son enfant, la mère de la petite fille de cinq ans découverte morte dans un sac-poubelle, mardi 25 avril, témoigne de l’horreur qu’elle vit depuis.

La petite ville de Rambervillers, dans les Vosges, est sous le choc, à la suite de la découverte du corps sans vie d’une fillette de cinq ans dans un sac-poubelle. Ses parents avaient signalé sa disparition seulement quelques heures auparavant dans l’après-midi du mardi 25 avril. Alors que le principal suspect, un adolescent de 16 ans, a été placé en garde à vue, la maman de la petite victime, du nom de Rose, décrit son chagrin, sur BFMTV, mercredi 26 avril. "Rien ne peut soulager la peine d’une maman", lâche-t-elle, en larmes.

"C’est très dur, il n’y a rien qui peut me ramener ma fille", poursuit-elle. Effondrée, elle s’exprime avec difficulté. "Je ne savais pas qu’il fallait un cadavre, qu’il fallait des témoins détruits, comme moi, comme mes enfants, comme toute ma famille pour qu’ils puissent réagir. Je veux juste que la justice soit faite", ajoute-t-elle. Elle faisait notamment référence aux quelques éléments qui ont filtré sur la vie du suspect : il ressortait d’un séjour dans une institution spécialisée en raison de troubles psychiatriques.

"Je paierai toute ma vie"

"Je veux juste que la personne qui a fait ça soit bien responsable et qu’il paie bien, parce que moi, je paierai toute ma vie, avec la vie de mes enfants, de ma fille", ajoute-t-elle. Celle qui ne se sent désormais plus en confiance dans la commune de quelque 5 000 habitants ne cherche pas à cacher son désarroi. "Je suis détruite", termine la mère de famille.

Avant elle, le maire de la ville avait pris la parole pour expliquer, notamment, que l’adolescent de 16 ans soupçonné du meurtre de fillette était "connu de la police municipale et certainement de la gendarmerie, pour des faits apparentés à des atteintes sexuelles". Un temps placé, il était revenu à Rambervillers il y a quelques semaines et souffrait de troubles psychiatriques.

publié le 26 avril à 11h50, Orange avec 6Medias

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