Politique

"Elle veut présider la France" : Julien Odoul confirme la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle de 2027

Invité sur le plateau de la Grande interview Europe 1 – Cnews, Julien Odoul, député et porte-parole du Rassemblement national a annoncé que Marine Le Pen serait la prochaine candidate du parti à la présidentielle de 2027.

Marine Le Pen déjà dans la course à la présidentielle de 2027 ? Invité sur le plateau de la Grande interview Europe 1 – Cnews, mardi 26 décembre, Julien Odoul, le porte-parole du Rassemblement national a annoncé que Marine Le Pen serait la candidate du parti à la prochaine élection présidentielle de 2027. "Elle sera notre candidate pour la prochaine échéance présidentielle de 2027", a indiqué le député de l'Yonne, tout en précisant que la cheffe de file des députés à l'Assemblée nationale "ne veut pas gouverner, elle veut présider la France".

L'annonce faite par Julien Odoul n'est en réalité pas une véritable nouvelle. En septembre dernier, invitée sur le plateau du 20 h de TF1, Marine Le Pen avait expliqué être la candidate "naturelle" du RN pour l'Élysée. "Tant que je n'en ai pas décidé autrement, je suis la candidate naturelle de mon camp à la présidentielle", écartant ainsi pour le moment toute candidature de Jordan Bardella, le nouveau président du parti.

Jordan Bardella Premier ministre ?

Interrogé sur la loi immigration près d'une semaine après son vote à une large majorité à l'Assemblée nationale, Julien Odoul a tenu à revenir sur l'hypothèse d'une dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron. "S'il y avait une dissolution demain ou après demain, ce serait Jordan Bardella, président du premier parti d'opposition, qui se chargerait de respecter la parole des Français, et d'occuper la fonction de Premier ministre", a-t-il déclaré, expliquant que le programme et les idées du parti d'extrême droite seraient appliqués par l'intermédiaire du député européen et tête de liste du RN aux prochaines européennes.

Revenant sur la fronde de 32 départements dirigés par la gauche, farouchement opposés au durcissement des conditions de versement aux étrangers de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie, Julien Odoul a estimé qu'il s'agissait d'un "acte bête et méchant" et "séparatiste" qui n'a "aucune chance d'aboutir puisque, sur simple saisine du préfet, le tribunal administratif ira faire voler en éclat les intentions de communication de ces départements", a fustigé l'élu.

publié le 26 décembre à 10h22, Kévin Comby, 6Medias

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