Politique

Blocage à Sciences Po Paris : Gabriel Attal fustige une "minorité dangereuse" et cible LFI

© Coust Laurent/ABACA - Le Premier ministre, Gabriel Attal, le 22 avril 2024, à Nice.

Au lendemain des actions menées par des manifestants en soutien de la cause palestinienne devant la célèbre école parisienne, le Premier ministre a déploré un "spectacle navrant", samedi 27 avril. Un blocage qu’il impute, en partie, au parti d’extrême gauche.

"Un spectacle navrant" proposé par une "minorité dangereuse". En déplacement dans la Manche, samedi 27 avril, le Premier ministre Gabriel Attal a dénoncé les actions menées par des manifestants propalestiniens devant Sciences-Po Paris, vendredi, a rapporté RMC. Après plusieurs heures de blocage pour réclamer la condamnation des bombardements israéliens dans la bande de Gaza par l’établissement, les étudiants mobilisés ont obtenu un accord avec la direction.

Cette journée de mobilisation, marquée par quelques échauffourées entre militants pro-israéliens et manifestants en soutien à la cause palestinienne, a déplu au chef du gouvernement. "Il n’y aura jamais de droit au blocage", a martelé Gabriel Attal. Selon lui, ces blocages résultent de l’action d’une "minorité dangereuse". Un "spectacle navrant et choquant", qu’il impute à quelques "forces politiques, dont La France Insoumise".

Plusieurs personnalités de LFI en soutien aux manifestants

Vendredi, plusieurs élus du parti d’extrême gauche ont manifesté aux côtés des étudiants mobilisés, dont Thomas Portes. Était également présente la candidate aux élections européennes, l’activiste Rima Hassan, auteure de propos controversés sur l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023. Dans un message diffusé sur le réseau social X, Jean-Luc Mélenchon a apporté son soutien aux manifestants. "Vous êtes à cet instant, pour nous, l’honneur de notre pays".

Vendredi soir, l’évacuation des militants propalestiniens s’est faite dans le calme après l’annonce d’un compromis avec la direction. L’administration s’est notamment engagée à renoncer aux poursuites envers les étudiants propalestiniens. Un débat interne "ouvert à toutes les communautés de Sciences-Po" sera organisé jeudi prochain.

publié le 27 avril à 14h20, Antoine Grotteria, 6Medias

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