Politique

Les étudiants mobilisés pour la Palestine : La France insoumise appelle à un mouvement d'ampleur nationale

La Sorbonne a rejoint lundi 29 avril la mobilisation étudiante pour Gaza. Une mobilisation soutenue par LFI, qui appelle à ce que le mouvement prenne de l'ampleur et gagne toutes les universités de France.

Après la mobilisation de Sciences Po Paris en faveur de la cause palestinienne, des dizaines d'étudiants se sont réunis lundi 29 avril, dans la cour et dans plusieurs halls de la Sorbonne, pour les mêmes raisons : appeler à la fin des bombardements israéliens sur Gaza et réclamer que le pouvoir français fasse quelque chose pour les Palestiniens. Cette mobilisation est, depuis le départ, soutenue par la gauche. Ce lundi matin, plusieurs cadres de La France insoumise ont réitéré leur position et sont même allés plus loin, appelant à un mouvement "d'ampleur" au niveau national.

Manuel Bompard, invité sur le plateau de Public Sénat, a ainsi déclaré : "Je souhaite que prennent de l’ampleur toutes les mobilisations qui permettent de faire pression sur le pouvoir pour que, enfin, il fasse quelque chose de conséquent pour que ce drame humain qui se joue aujourd'hui à Gaza s'arrête le plus rapidement possible." Le coordinateur de LFI a tenu à saluer la mobilisation des étudiants de Sciences Po, sur lesquels, selon lui, on a "jeté des anathèmes tout le week-end".

Manuel Bompard n'a par ailleurs pas remis en cause le terme de "soulèvement", employé par la candidate sur la liste LFI aux élections européennes Rima Hassan. Cette dernière a assumé ses propos sur France 2, expliquant qu'elle appelait à un "mouvement collectif et massif" dans toutes les facs mais aussi "dans toute la France".

Pour Manon Aubry, les étudiants se mobilisant pour Gaza font "l'honneur" de la France

Les élus LFI ont quasiment parlé d'une même voix ce lundi. Manon Aubry, tête de liste du parti aux élections européennes, a affirmé sur Sud Radio que tous les étudiants qui se mobilisaient pour Gaza étaient "l'honneur de notre pays". "Je suis fière que des étudiants prennent à la lettre le droit international et demandent des comptes à notre pays", a-t-elle déclaré. Avant d'ajouter qu'elle les appelait à "se mobiliser", les laissant libres de "définir leurs modalités d'action", refusant ainsi d'appeler ouvertement et directement au blocage des universités.

publié le 29 avril à 15h20, Maeliss Innocenti, 6Medias

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