France

Sciences Po Paris : un accord a été trouvé entre la direction et les étudiants

© Capture d'écran BFMTV - Vendredi, les étudiants refusaient toujours de quitter les lieux.

Des dizaines d'étudiants occupaient un bâtiment de Sciences Po Paris depuis le jeudi 25 avril, afin de manifester leur soutien aux Palestiniens, indique France 3. Les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser les manifestants. Un accord a été trouvé avec les étudiants.

Après avoir été expulsés par la police la veille, des étudiants ont de nouveau occupé un bâtiment de la célèbre école Sciences Po Paris, rue Saint-Guillaume dans le 7e arrondissement de la capitale, dans la soirée du jeudi 25 avril. Ils étaient entre 50 et 70 selon le décompte de jeunes militants ou sympathisants du comité Palestine Sciences Po, précise France 3, vendredi 26 avril au matin. Dans l’après-midi, la mobilisation étudiante s’est généralisée avec des personnes non étudiantes et des personnalités politiques, comme Rima Hassan, septième sur la liste LFI aux élections européennes. Sur X, Jean-Luc Mélenchon a même adressé un message de soutien aux manifestants. "La jeunesse de Sciences Po est l'honneur de notre pays face au génocide."

Dans la soirée de vendredi, la direction de Sciences po a finalement suspendu les poursuites envers les étudiants pro-Palestine engagées depuis le 17 avril, apprend-on dans un communiqué. La direction y promet d’organiser une réunion publique ouverte "à toutes les communautés de Sciences Po". En réponse à cette annonce, "les étudiants se sont engagés à ne plus perturber les cours".

Des affrontements entre pro-Palestine et pro-Israël

Ce vendredi après-midi, un groupe pro-Israël est venu affronter le groupe pro-Palestine. Les forces de l’ordre sont intervenues pour les séparer sur ordre de la préfecture de police. Les étudiants et manifestants ont été dispersés après les annonces de la direction, aux alentours de 22 heures vendredi soir.

Le comité demandait "la condamnation claire des agissements d'Israël par Sciences Po" et "la fin des collaborations" avec "les institutions ou entités" participant à "l'oppression systémique du peuple palestinien". Parallèlement, il milite contre "la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus". "Même si Sciences Po ne veut pas, nous, on est là. Pour l'honneur de la Palestine et tous ceux qu'on assassine", ont chanté les étudiants jeudi soir.

publié le 26 avril à 22h15, Cathy Gerig, Philippine Rouviere Flamand 6Medias

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