Monde

Dans un message de Joyeux Noël, Donald Trump a menacé de prendre le contrôle du Groenland, du Canada et du canal de Panama

© PA Photos/ABACA - Donald Trump.

Sur son propre réseau social, jeudi 26 décembre, le futur président des États-Unis Donald Trump a menacé plusieurs pays, notamment le Canada, de prendre en partie ou en totalité le contrôle de leur territoire dans un message de "Joyeux Noël".

Deux salles, deux ambiances. Entre les messages de joyeuse fête de Joe Biden, président sortant, et ceux de Donald Trump, qui sera prochainement investi à la tête de la première puissance économique mondiale en janvier 2025, un monde sépare les deux discours. Côté Biden, on promeut la bonté et la compassion, côté Trump, l'annexion d'immenses zones géographiques, rapporte le Figaro. Le ton est donné.

En effet, alors que Joe Biden souhaite que les États-Unis continuent "à rechercher la lumière de la liberté et de l'amour, de la bonté et de la compassion", Donald Trump a préféré souhaiter un "Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama". Il a ensuite attaqué l'État du Panama comme étant "un pays qui nous arnaque", explique-t-il dans un message posté sur son propre réseau social Truth.

Panama, Canada et Groenland

Ce à quoi le président de ce petit État d'Amérique centrale a répondu : "Le canal n'est contrôlé, directement ou indirectement, ni par la Chine, ni par la Communauté européenne, ni par les États-Unis ni toute autre puissance." Mais Trump n'en est pas resté au Panama. Dans son message de Noël, ce dernier a également ciblé le Canada qu'il qualifie de 51e État, rapporte La Presse. Selon lui, "si le Canada devenait notre 51e État, leurs impôts seraient réduits de plus de 60 %, leurs entreprises doubleraient immédiatement de taille et ils seraient protégés militairement comme aucun autre pays au monde."

Dernière visée expansionniste du futur président Trump, ce dernier a réitéré ses menaces envers le Danemark, détenteur du Groenland. "Les habitants du Groenland dont les États-Unis ont besoin pour leur sécurité nationale veulent que les États-Unis soient présents, et nous le serons !" a-t-il affirmé.

publié le 26 décembre à 12h08, Gabriel Gadré, 6Médias

Liens commerciaux