Politique

11-Novembre : pour son centenaire, Emmanuel Macron a rendu hommage à la flamme du Soldat inconnu

À l’occasion du 100ème ravivage de la flamme, le président de la République s’est exprimé de manière exceptionnelle pour une cérémonie du 11 novembre. Il a notamment affirmé que le Soldat inconnu était de "toutes les religions".

C’est un 11-Novembre pas comme les autres que la France commémore aujourd’hui. En tout premier lieu, car la flamme du Soldat inconnu fête ses 100 ans. Pour l’occasion, Emmanuel Macron s’est exprimé, peu après 11h, alors qu’il n’est pas d’usage pour le président de la République de faire un discours en ce jour. Autre nouveauté cette année, l’organisation d’une une veillée qui aura lieu à 18h30 sous l’Arc de triomphe.

"Cette flamme, toujours, accompagne nos jours et perce nos nuits. (…) Elle brille, jaillit des braises ardentes de la Résistance. (…) Elle brule dans le cœur des soldats de la France, qui vivent pour la Patrie et la République et qui parfois en meurent", a ainsi déclaré le chef de l’État, qui a notamment tenu à rendre hommage aux trois soldats morts en Irak cet été.

Le Soldat inconnu "de toutes les religions"

Si l’on pouvait s’attendre à quelques paroles sur l’actualité, Emmanuel Macron n’a pas dérouté, y faisant, peut-être, une infime référence au moment de parler du Soldat inconnu. "De lui, nous ne connaissons rien et nous savons tout. Son image est faite de tous nous visages, sa voix a le timbre d’un peuple, son anonymat porte en lui des millions de noms", a indiqué le Président, avant d’ajouter qu’il était à la fois "protestant et musulman, catholique et juif". Certains pourront y voir un message d’unité.

En marge de la cérémonie, Emmanuel Macron est également revenu sur son absence à la marche contre l’antisémitisme qui aura lieu dimanche 12 novembre. S’il a assuré qu’il serait présent "par le cœur et par la pensée", le chef de l’État a précisé que son rôle est "de bâtir l'unité du pays et d'être ferme sur les valeurs", ainsi que de "prendre des décisions, de dire des mots quand il faut les dire et d’agir", sans quoi, il pourrait "manifester toutes les semaines".

publié le 11 novembre à 12h35,

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