Le camp d'Emmanuel Macron prépare-t-il déjà une nouvelle dissolution ?
© Blondet Eliot/ABACA/Photo d'illustration
Selon les Indiscrets du Figaro publiés vendredi 28 juin, le camp d’Emmanuel Macron prépare déjà une nouvelle dissolution dans un an, qui est le délai minimum imposé par la Constitution.
Alors que les législatives se préparent, le camp d’Emmanuel Macron a déjà les yeux rivés sur une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce que révèle Le Figaro vendredi 28 juin dans ses indiscrets d’après le chef d’un parti allié à Renaissance. En effet, en cas de cohabitation avec Jordan Bardella du RN ou le membre qui sera choisi par le Nouveau Front populaire, la seule solution pour Renaissance serait une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. "On ne va pas laisser Bardella à Matignon jusqu'en 2027 !", s’offusque-t-on en anticipant "une fenêtre de tir entre juin et décembre 2025". Car ensuite, il y aura les élections municipales et sénatoriales en 2026 suivies de la campagne présidentielle 2027.
Dans tous les cas, une autre dissolution de l’Assemblée nationale ne pourra avoir lieu que l’année prochaine, car le chef de l’État est tenu par l’article 12 de la Constitution qui stipule qu’"Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l'année qui suit ces élections." Le Figaro précise que "le calendrier électoral" n’est pas une source de contrainte pour Emmanuel Macron qui a envoyé 577 députés français en campagne une heure après les résultats des élections européennes, dimanche 9 juin.
Une réunion du gouvernement prévue ce lundi
Si une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale est loin d’être actée, Emmanuel Macron prépare tout de même la suite de son mandat dès le premier tour des législatives. En effet, Le Figaro indique ce samedi qu’une réunion avec les ministres du gouvernement de Gabriel Attal est prévue lundi midi à l’Élysée. Les consignes de vote de l’entre-deux-tours seront notamment évoquées. Pour le moment, Emmanuel Macron n’a pas tranché et semble se diriger vers un "ni RN, ni LFI", une position fortement critiquée dans son camp et à gauche.
publié le 29 juin à 12h26, Capucine Trollion, 6Medias