France

14-Juillet : le défilé militaire "réinventé" sur l'avenue Foch, la flamme olympique s'invite à la fête

© Capture d'écran BFMTV

Le défilé du 14-Juillet à Paris a débuté. Entre les avions de la patrouille de France, la fanfare, le défilé militaire et le passage d’Emmanuel Macron, les festivités battent leur plein.

C’est un 14-Juillet "réinventé". Tout d’abord, le défilé ne s'est pas déroulé sur l’avenue des champs Élysée, mais sur l’avenue Foch. En effet, la plus belle avenue du monde est déjà occupée par les installations pour les Jeux olympiques qui débuteront dans quelques jours. Ensuite, par le contexte politique plus que tendu, dans lequel Emmanuel Macron, qui a défilé face aux militaires Français, malgré la dissolution de l’Assemblée qui a fragilisé sa légitimité. Cela n’empêche pas le défilé de se dérouler sous un grand soleil, qui est plutôt rare à Paris ces dernières semaines.

Emmanuel Macron est arrivé un peu avant 10 heures ce matin avenue de Friedland. Il a assisté à l’animation thématique des 80 ans du Débarquement et de la Libération de la France. Il a été accueilli par le général d’armée Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées et le général de corps d’armée. Emmanuel Macron, qui est aussi le chef des armées, a été escorté par la cavalerie de la Garde républicaine sur la place Charles de Gaulle et a passé en revue les troupes à pied. Il a ensuite rejoint l’Arc de Triomphe dans une Renault Rafale, comme il est d’usage. Il a pu assister à l’animation pour les 80 ans du Débarquement, avec notamment deux musiciens du chœur de l’Armée française qui ont interprété « Douce France », tandis que le drapeau de la libération était déployé.

Exceptionnellement cette année, les engins motorisés de l’armée de Terre, comme le Griffon, le Serval, le Jaguar ou le Canon Caesar ne seront pas de la fête. En effet, l’avenue Foch ne permet pas les manœuvres à ces gros véhicules.

Un défilé aérien exceptionnel

Les Parisiens ont pu le constater, le défilé ne se déroule pas uniquement sur l’avenue Foch, mais aussi dans les airs. Les 22 hélicoptères de l’armée de Terre, de la Marine nationale, de l’armée de l’Aire et de l’Espace, entre autre, ont survolé la capitale pendant de longues minutes.

Au sol, les troupes ont défilé dans un rythme parfait. Le régiment de Marche du Tchad a ouvert le défilé, suivi du commando Kieffer et du Bataillon de fusiliers marins. Puis les élèves des 16 écoles militaires ont battu le pavé, notamment ceux de l’École Polytechnique, de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale et de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Ils étaient suivis du 1er Régiment d’infanterie de la Garde républicaine, qui est chargé des missions de sécurité à l’Élysée et pour le président. C’est d’ailleurs le seul à lui rendre hommage lors de cérémonies nationales. La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, ainsi que le régiment de l’As de Trèfle, l’équipage du Jacques Chevallier ou les sous-mariniers du sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Triomphant leur ont emboité le pas. Ce sont ensuite les institutions telles que la DGA, la délégation générale pour l’armement ou l’administration pénitentiaire qui ont défilé.

C’est le défilé aérien qui vient clore la cérémonie. Trente-neuf avions ont survolé l’avenue Foch pour ce défilé militaire "réinventé". Cinq groupes sont passés au-dessus de l’Arc de Triomphe en formation. Tout d’abord, un A330, un A400M et deux Rafales de l’armée de l’Air et de l’Espace, pour montrer les capacités de projection de puissance longue distance de la France. Ils ont été suivi d'un groupe aérien embarqué avec six avions de la Marine nationale, cinq Rafale Marine et un E2C Hawkeye, ainsi que des forces aériennes stratégiques, qui ont fait voler huit avions. Les Débarquements en Provence et en Normandie se sont ensuite successivement illustrés. Enfin, les neuf Alphajets de la Patrouille de France (PAF) en formation "éclatement" ont marqué leur passage de leur sillage tricolore emblématique.

L’arrivée de la flamme olympique

Pour clore ce défilé militaire, la flamme olympique a été portée par un cavalier du Cadre noir de Saumur, l’École nationale d’équitation. Les jeunes Français, membres d’un nouveau programme de recrutement de l'armée de Terre qui ont défilé aux côtés des réservistes et des volontaires du service national universel (SNU), ont formé les anneaux olympiques devant la tribune présidentielle. Ils se sont passés la flamme olympique devant le président de la République, la Première dame et des membres du gouvernement. =inheritLa patrouille de France a ensuite survolé l'avenue Foch, laissant sur son passage des traînées bleu, blanc, rouge, accompagnée de la Marseillaise.

publié le 14 juillet à 12h12, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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