France

Après l'avoir séquestré, des malfaiteurs volent 100 euros à un jeune homme de 21 ans

© Poitout Florian/ABACA - Les enlèvements pour régler un conflit entre délinquants ou entre criminels se produisent tous les 3 jours

Ce dimanche 24 novembre, "Le Parisien" relate l'histoire d'un jeune homme de 21 ans qui s'est retrouvé pris dans un règlement de comptes à Argenteuil. Retenu à son domicile à Courbevoie, il a vu ses ravisseurs repartir avec une centaine d'euros.

100 euros pour une prise d'otage : c'est ce qu'ont gagné les ravisseurs d'Abder (le prénom a été changé), 21 ans, selon Le Parisien. Samedi 23 novembre, le jeune homme a été séquestré quatre heures durant entre Argenteuil (Val-d’Oise) et Courbevoie (Hauts-de-Seine). Selon une source proche de l'affaire, les malfaiteurs lui réclamaient à l'origine 1 700 euros, une dette que devait leur payer "une de ses connaissances".

Alors qu'il quittait un groupe d'amis à Argenteuil, Abder a été interpellé par les deux occupants d'une voiture, qui lui ont intimé de monter et lui ont demandé les 1 700 euros "sans plus de précisions" selon la même source. Emmené en voiture dans le même quartier, Abder finit par être confié à une troisième personne et reste bloqué pendant deux heures dans un appartement. Un téléphone lui est tendu pour qu'il trouve quelqu'un qui possède la somme réclamée : il en profite pour prévenir sa petite amie et espère qu'elle aura le réflexe d'appeler la police.

Un enlèvement tous les trois jours

Après cet appel, vers 21 heures, Abder est emmené à son domicile à Courbevoie. Il est à nouveau séquestré, cette fois avec sa petite amie, alors que ses ravisseurs fouillent l'appartement dans l'espoir d'y trouver de l'argent. Ils s'enfuiront avec seulement 100 euros en billets de banque. Libéré, le jeune couple s'est rendu au commissariat pour y faire une déposition. Indemne, Abder n'a pas pu décrire précisément ses agresseurs qu'il ne connaissait pas. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre et confiée aux enquêteurs du commissariat. Selon les informations du Parisien, les enlèvements pour régler un conflit entre délinquants ou entre criminels sont courants. Une agression de ce type a lieu en moyenne tous les trois jours en Île-de-France.

publié le 24 novembre à 17h40, Floréane Marinier, 6Medias

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