Camargue : le parrainage de flamant rose a le vent en poupe
Grâce à cette initiative de l’Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes La Tour du Valat, les 3.500 parrains déjà membres ont notamment pu observer les déplacements des flamants roses de la Camargue vers l’Espagne… et même jusqu'en Turquie, rapporte BFMTV.
Une idée de cadeau de Noël assez originale. En Camargue, l’Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes La Tour du Valat offre la possibilité de parrainer un flamant rose. Depuis le lancement de ce dispositif intitulé "Adopte un flamant", 3.500 personnes ont déjà été séduites par le concept de cette offre annuelle proposée à des tarifs variant entre 25 et 100 euros. "J’ai offert en cadeau de Noël l’année dernière un parrainage de flamant à mon épouse", se souvient Marc auprès de BFMTV.
Une bague sur le flamant rose qui permet d'observer ses migrations
Et sa femme n’est pas près de l’oublier. Adoratrice de ces animaux à la couleur rose, elle considère également que ce parrainage est une "bonne action", qui la rend spectatrice de "quelque chose d'intéressant". Car le parrain reçoit par la suite des nouvelles de son flamant rose dont il peut suivre les déplacements grâce à la bague qui est placée sur l’animal. "C’est agréable et ludique", ajoute Françoise Fayolle, actuellement marraine de trois flamants roses qui a pu observer leurs migrations de la Camargue à la Turquie ou encore l’Espagne et l’Italie.
Cette approche ludique qui se paye permet à l’Institut de poursuivre ses travaux. Rien qu’en 2023, il a récolté 50.000 euros grâce à ces parrainages. "Par exemple, cela finance l'opération de baguage qui a lieu chaque année début août sur les poussins", raconte Béatrice Guenebeaud. Et la directrice de la communication de la Tour du Valat de poursuivre : "Ce qui permet ensuite de les suivre, de connaître leur pratique, leur migration, leur façon de s'alimenter". Les fonds récoltés par le biais des parrainages sont également utilisés pour acheter du matériel d’observation ou encore de participer à la recherche sur ces oiseaux roses aux longues pattes.
publié le 17 novembre à 22h20, Nathan Hallegot, 6Medias
