Insolite

Nouvelle-Zélande : son petit ami ne l’emmène pas à l’aéroport comme promis, elle le traîne au tribunal

© Tingey Injury Law Firm / Unsplash / Photo d'illustration

Une Néo-Zélandaise a intenté un procès jeudi 20 juin contre son petit ami car il a rompu "un contrat verbal". Il devait l’emmener à l’aéroport et s’occuper de ses chiens, mais il n’a rien fait de tel.

C’est une affaire judiciaire originale qui s’est déroulée jeudi 20 en Nouvelle-Zélande. The Guardian raconte dans son édition de jeudi qu’une Néo-Zélandaise a en effet intenté un procès contre son petit ami, jeudi 7 mars. La cause ? Elle l’a accusé d’avoir rompu "un contrat verbal". Son petit ami était censé l’emmener à l’aéroport pour qu’elle se rende à un concert. Mais, il a failli à sa mission et la jeune femme a loupé son concert et perdu beaucoup d’argent.

Elle a expliqué devant le tribunal qu’elle est restée en couple six ans et demi avec son compagnon avant que ce différend survienne. D’après le rapport du procès, il avait accepté de l’emmener à l’aéroport et de s’occuper de ses deux chiens pendant son absence, à son domicile. Le couple n’habite pas ensemble depuis que le fils de son compagnon a décidé de s’installer avec lui.

Elle lui a demandé de rembourser tous les frais

La veille du départ, elle a contacté son petit ami en lui demandant de venir la chercher entre 10h et 10h15 du matin pour l’emmener à l’aéroport. Le jour même, il n’est donc pas venu. Elle a donc raté son vol, payé un autre billet d’avion, une navette pour l’emmener à l’aéroport et un chenil pour ses deux chiens. Elle a demandé à ce que son petit ami lui rembourse cette somme plus le prix des billets de ferry qu’elle avait achetés auparavant pour qu’ils rendent visite à son fils.

Le tribunal ne lui a pas donné raison

Mais, Krysia Cowie, l’arbitre du tribunal, a indiqué qu’un accord n’est exécutoire que s’il y a une intention de créer une "relation juridiquement contraignante". Dans le rapport, elle a aussi écrit que "les partenaires, amis et collègues concluent des arrangements sociaux, mais il est peu probable qu'ils puissent être légalement appliqués à moins que les parties n'accomplissent un acte démontrant leur intention d'être liées par leurs promesses."

Elle a étayé ses propos en affirmant que si un ami ne tient pas ses promesses, l’autre partie peut subir des conséquences financières, "mais il se peut qu’il ne puisse pas être indemnisé pour cette perte". Elle a conclu que la nature de la promesse échangée entre le couple pour l’aéroport a été "partagée comme un échange normal dans une relation intime" et que "rien" n’indiquait que le petit ami était lié à ses promesses envers sa compagne. Sa demande de procès a été rejetée. De son côté, le petit ami avait signalé par mail à la justice qu’il ne se rendrait pas à l’audience et n’a pas répondu non plus à l’appel de Krysia Cowie.

publié le 21 juin à 13h46, Capucine Trollion, 6Medias

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