Politique

Nouveau gouvernement : les tractations se poursuivent, les hypothèses Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand testées

© Blondet Eliot/Coust Laurent/Abaca - Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve en pôle pour le poste de Premier ministre

Deux mois après les élections législatives anticipées, le nom du nouveau Premier ministre devrait bientôt être révélé. Emmanuel Macron ouvre la voie à gauche et à droite, mais poursuit ses consultations mardi 3 septembre.

À la fin, il n’en restera qu’un. Après une première semaine de consultation avec les différentes alliances politiques, l’élection du futur locataire de Matignon tarde à se concrétiser. Pourtant, le chef de l’État aurait, d’après les informations de BFMTV, validé les « hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve ».

Le premier aurait été soumis à l’approbation des responsables de la droite (Laurent Wauquiez, Gérard Larcher, Bruno Retailleau) par un coup de fil matinal du président de la République. Quant au second, il tient toujours la corde d’après Le Parisien. Mais Bernard Cazeneuve part avec deux « gros » désavantages : un soutien de l’union des gauches bancal et le souhait de revenir sur la réforme des retraites, contraire à la volonté d’Emmanuel Macron.

Le RN contre la nomination de Xavier Bertrand

Dans les deux cas, le Rassemblement National a annoncé qu’il censurerait un gouvernement Bertrand ou Cazeneuve. Dans le même temps, Jordan Bardella, a fait savoir qu’il était prêt à accepter la nomination d’un "gouvernement technique" à la proportionnelle. Une déclaration confirmée par CNews auprès de l'entourage du parti. Du côté des LR, Laurent Wauquiez a convoqué une réunion avec ses députés et Bruno Retailleau devrait s’entretenir avec les sénateurs de droite.

Toujours pas de fumée blanche à l’horizon. En tout cas, une chose est sûre, le profil de Thierry Beaudet n’est plus dans la balance. Le président du CESE rejoint la longue liste de candidatures avortées au poste de Premier ministre. Dans le camp macroniste, l'on voit rouge. Sylvain Maillard, Benjamin Haddad et Charles Rodwell, ont chacun leur tour exprimé leur mécontentement sur les plateaux télévisés quant à la remise en cause de la réforme des retraites. "Nous l’avons toujours dit, c’est une ligne rouge pour nous et ce n’est pas un plaisir de le faire, on n’a pas d’autre chemin que de faire en sorte de travailler un peu plus", a notamment déclaré le député Renaissance, Sylvain Mailard, sur franceinfo.

publié le 3 septembre à 12h45, Allan Doisneau,6 Medias

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