Politique

Polémique à Mayotte : Emmanuel Macron assure avoir répondu à des "gens du Rassemblement national"

© Isa Harsin/Pool/ABACA - Emmanuel Macron a tenté de calmer la polémique après ses propos sur Mayotte

"Si c’était pas la France vous seriez 10 000 fois plus dans la merde", avait lancé le chef de l’État, jeudi 19 décembre, à des Mahorais en colère après le passage du cyclone Chido. Le lendemain, le président de la République se justifie et assure qu’il a répondu à des gens qui "insultaient la France", rapporte notamment TF1.

Emmanuel Macron tente de calmer la polémique. Jeudi 19 décembre, le président de la République, en déplacement à Mayotte, dévastée par le passage du cyclone Chido, avait suscité de vives critiques. "Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde", avait lancé le chef de l’État à des Mahorais en colère. "Il n'y a pas un endroit dans l'océan Indien où on aide autant les gens". "Mayotte mérite mieux que ça. La France mérite mieux que ça", avait alors notamment lancé le député François Ruffin.

Vendredi 20 décembre, le Président justifie ses propos, rapporte notamment TF1. "J'avais des gens du Rassemblement national qui étaient face à moi et qui insultaient la France en même temps, qui disaient qu'on ne fait rien, etc.", a ainsi expliqué Emmanuel Macron auprès de Mayotte la 1ère, au journal de Mayotte et Kwezi TV. "Mais parce que c'est la France, quand on l’insulte, le président, il se fâche", a-t-il martelé.

"Je n’ai jamais vu un argument aussi bas"

Ces nouveaux propos du président de la République n’ont pas manqué de faire réagir la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale. "Je n’ai jamais vu un argument aussi bas en des circonstances aussi graves. La colère et le désespoir des habitants, c’est donc de la faute du RN ? Ou une cabale ourdie contre lui ? Être, à ce point, incapable d’abord de ressentir de l’empathie et ensuite de se hisser à la hauteur des événements est stupéfiant”, a écrit Marine Le Pen sur X (anciennement Twitter).

publié le 20 décembre à 19h28, Lola Dhers, 6Medias

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