Municipales à Paris : Clément Beaune envisage une primaire... alors que Rachida Dati est favorite dans les sondages
© Le Tellec/ABACAPRESS.COM - Clément Beaune
Les élections municipales auront lieu dans deux ans et certains commencent déjà à s’y intéresser. Du côté de Renaissance, plusieurs candidats sont envisagés, mais la récente nomination de Rachida Dati à la Culture a rebattu les cartes.
Les élections européennes ne sont même pas encore passées qu’on s’intéresse déjà aux municipales qui auront lieu en 2026. Beaucoup d’avance qui s’avérera peut-être nécessaire dans le parti présidentiel, en tout cas en ce qui concerne la chasse à la mairie de Paris.
Invité sur Franceinfo ce dimanche 31 mars, Clément Beaune, député Renaissance à Paris, affirme qu’il faudra "compter avec" et "sur" lui pour ces élections. Il explique être un bon candidat parce qu’il est "élu à Paris, donc ne découvre pas le terrain parisien, l’échange avec les électeurs, la vision pour Paris, les projets pour Paris."
Mais ce n’est pas le seul à bien connaître le terrain. Face à lui, on risque de voir le même combat Rachida Dati contre Anne Hidalgo qu’aux dernières élections (bien que l'actuelle édile de la capitale ne se soit pas encore déclarée candidate). La maire du 7ᵉ arrondissement de la capitale est désormais ministre de la Culture sous l’étiquette Renaissance. Elle est également donnée largement gagnante dans le dernier sondage Ipsos, mais devrait se présenter selon toute vraisemblance comme candidate Renaissance, et non LR.
La primaire ? Pas un instrument "tabou" ou "honteux" selon Clément Beaune
Clément Beaune et Rachida Dati ne sont pas les seuls à vouloir se présenter dans le camp de la macronie, c’est aussi le cas d'Yves Bournazel, issu du parti d’Édouard Philippe.
Selon Clément Beaune, "il faudra désigner un candidat ou une candidate unique et un projet unique d’ici sans doute le début de l’année prochaine." Mais si un "candidat naturel" ne se dégage pas, il n’exclut pas la possibilité d’une primaire qu’il décrit comme un instrument qui n’est pas "tabou ou honteux". Il précise aussi que "ce qu’il faut éviter, c’est la division au moment où la campagne va commencer" afin de ne pas faciliter la réélection d’Anne Hidalgo, à la mairie de Paris depuis 10 ans, si elle se présente à nouveau.
publié le 31 mars à 11h12, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias