Législatives : Emmanuel Macron appelle à "voter utile" dès le premier tour
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Selon BFMTV, Emmanuel Macron a tenu une réunion avec les chefs de partis de sa coalition dimanche, afin d'enjoindre les électeurs de la majorité présidentielle à se mobiliser fortement dès le premier tour des législatives.
Une semaine après avoir annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale et la tenue d'élections législatives pour redessiner l'échiquier politique français, Emmanuel Macron a appelé les électeurs de la coalition "Ensemble pour la République" – réunissant les partis Renaissance, Horizons et MoDem – à "voter utile" dès le premier tour du scrutin le 30 juin prochain. Selon BFMTV, le chef de l'État aurait organisé une réunion avec ses chefs de partis dimanche 16 juin, martelant que la coalition de la majorité présidentielle était "le seul vote utile pour protéger les Français".
Si une victoire du camp présidentiel semble, pour l'heure, très compliquée le 7 juillet au soir, Emmanuel Macron entrevoit "un chemin" qui permettrait à ses équipes de faire triompher cette coalition : "Notre seul critère d’investiture est d’être le vote utile dès le premier tour", a insisté un élu qui a participé à la réunion de dimanche, selon des propos rapportés par BFMTV.
"On va voir comment ils s'en sortent", aurait dit Emmanuel Macron
Alors qu'à droite, on se tire dans les pattes entre le RN et Les Républicains, qui ont investi un candidat face à Éric Ciotti dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, et qu'à gauche, l'alliance du Front populaire tente de résister à la crise interne au sein de La France insoumise (Alexis Corbière, pas investi en Seine-Saint-Denis, a dénoncé un "sale coup" de ses pairs orchestré par Jean-Luc Mélenchon), Emmanuel Macron continue de croire en une victoire de son camp à l'issue du second tour des législatives. Selon Le Monde, il aurait même tout prévu depuis des semaines et serait "ravi" de ce qu'il se passe dans les rangs de l'opposition. "Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent", aurait-il déclaré en off à un grand patron. Des propos démentis par l'Élysée, mais que Le Monde a maintenu comme véridiques, ou tout du moins comme ayant été réellement tenus.
publié le 17 juin à 06h47, Maeliss Innocenti, 6Medias