Politique

Éducation nationale : face aux violences, François-Xavier Bellamy dénonce "un problème de respect de l'autorité"

© Capture d'écran BFMTV - François-Xavier Bellamy sur RMC, jeudi 4 avril.

Dans la matinale de RMC, jeudi 4 avril, François-Xavier Bellamy a égratigné l'Éducation nationale qui est, selon lui, en grande partie responsable de la hausse des violences dans les établissements scolaires. "Les professeurs se retrouvent en difficulté et abandonnés par leur hiérarchie", a déploré la tête de liste LR aux élections européennes.

La récurrence des agressions et des actes violents dans les établissements scolaires français ces derniers mois ne manque pas de faire réagir la classe politique française. Invité de RMC ce jeudi 4 avril, la tête de liste des Républicains (LR) aux élections européennes, François-Xavier Bellamy, a fustigé "un problème de respect de l'autorité" pour expliquer cette tendance, alors qu'une adolescente de 14 ans a été sauvagement agressée et rouée de coups devant son collège, à Montpellier, la veille.

Selon le député européen, "il y a deux réponses" à apporter. "La première, c'est de sécuriser les établissements : aucun professeur et aucun élève ne devrait venir à l'école en étant menacé, agressé ou violenté et ayant la peur au ventre. Il y a un sujet de sécurisation physique", a-t-il mis en avant. Et de poursuivre : "Il faut comprendre pourquoi la crise de l'école conduit aussi à cette violence. Là où on ne transmet plus la culture, là où l'autorité de la transmission, l'autorité des professeurs, n'est plus respectée, il ne faut pas s'étonner de voir ressurgir une forme de barbarie, d'ensauvagement".

"Lorsqu'un incident grave survient, tout est fait pour étouffer l'affaire"

"Il y a bien sûr un problème de respect de l'autorité, c'est fondamental", a insisté François-Xavier Bellamy. "Pendant très longtemps, et c'est toujours le cas aujourd'hui malheureusement, les professeurs subissent cette doctrine de l'Éducation nationale, le 'pas de vagues'." Cette expression se définit par le fait que "lorsqu'un incident grave survient, tout est fait pour étouffer l'affaire", a expliqué l'ancien enseignant de philosophie. "Les professeurs se retrouvent en difficulté et abandonnés par leur hiérarchie", affirme-t-il encore.

publié le 4 avril à 12h10, Quentin Marchal, 6Medias

Liens commerciaux