Politique

Aurélien Pradié alerte Les Républicains avant les Européennes afin d’éviter de nouvelles "roustes électorales"

© Gregoire Elodie/ABACA - Aurélien Pradié a voté la motion de censure au gouvernement lors du débat sur les retraites, contre les consignes de son parti.

En plein tour de France pour "parler travail" avec les Français, Aurélien Pradié a livré une interview à Midi Libre vendredi 30 juin, avec pour ambition de relever la droite après l’échec de la présidentielle. Il met en garde son parti sur les prochaines échéances politiques.

Au moment où débute le Tour de France de cyclisme, Aurélien Pradié, l’ex-numéro 2 des Républicains, a déjà commencé le sien depuis un mois, "pour parler à cette France populaire, qui travaille et ne s’en sort pas forcément, ceux à qui la droite ne parle plus depuis des années", a-t-il déclaré à Midi Libre vendredi 30 juin. Son objectif, reconnecter la droite avec les Français pour se relever du cuisant échec de la dernière élection présidentielle avec un score de 4%, seulement.

Les Européennes, "une échéance à haut risque pour la droite"

"À la dernière présidentielle, nous avons fait moins de 5%. Aujourd'hui, les irresponsables seraient ceux qui ne voudraient rien changer", a expliqué le député du Lot. "Y compris dans la perspective des Européennes, une échéance à haut risque pour la droite. La dernière fois on a essuyé un échec absolument cuisant. Et le grand danger aujourd’hui, c'est de s'habituer aux roustes électorales."

Aurélien Pradié est également revenu sur la polémique le concernant, lui qui a été l’un des rares membres LR à voter la motion de censure au gouvernement lors du débat sur les retraites, contre les consignes de son parti. "Le pire c'est de se renier. J'ai le tempérament de ma région. Et c'est fou de se dire qu'aujourd'hui, avoir du caractère en politique, c'est un problème", a mis en avant l’homme politique. "Pour moi c'est un avantage. Quitte à ce que ça me vaille quelques critiques qui m'indiffèrent de plus en plus. Moi je tiens bon, je n'ai pas la langue de bois, et j’assume les conséquences de tout ça. Si c'était à refaire sur les retraites, je referai exactement la même chose. Et j'ai gagné en liberté."

publié le 2 juillet à 12h38, Orange avec 6Medias

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