Politique

Budget 2025 : Michel Barnier fait machine arrière et défend le bilan de Gabriel Attal

© Vernier Jean-Bernard/JBV News/ABACA

Quelques jours après avoir piqué Gabriel Attal sur son bilan en matière de déficit public, Michel Barnier a finalement loué, dans un entretien à La Tribune Dimanche publié dimanche 6 octobre, les efforts qu’avait fait son prédécesseur.

Alors qu’il avait taclé Gabriel Attal sur le déficit public lors de son discours de politique générale, Michel Barnier a finalement loué le bilan de son prédécesseur. "La dette que j’ai trouvée n’est pas seulement celle de mes prédécesseurs immédiats", mais "le fruit de vingt ans de laisser-aller", a-t-il expliqué dans un entretien à La Tribune Dimanche publié dimanche 6 octobre. Il a également affirmé que Gabriel Attal avait "commencé à réduire la dépense publique et à faire des efforts".

"J’ai beaucoup d’estime pour Gabriel Attal. C’est un élu de grande qualité qui a un avenir. J’entends bien ce qui se dit, mais il n’y a entre nous aucune difficulté, même si nous avons un tempérament et un style différents", a reconnu le Premier ministre. Gabriel Attal est désormais président du groupe présidentiel à l’Assemblée nationale, "j’ai besoin de lui", a concédé Michel Barnier. "Le gouvernement a besoin de tout le monde", a-t-il ajouté, dans un contexte où 60 milliards d’euros d’économies vont être imposées pour le budget 2025.

Des économies à faire dans le domaine social

Outre le report de la revalorisation des retraites, du 1er janvier au 1er juillet, et l’allègement des cotisations des entreprises, l’État compte explorer la sphère sociale pour réaliser des économies, tels que "le coût des arrêts de travail". En matière d’immigration, le Premier ministre veut "utiliser tous les moyens" pour faciliter les expulsions, "y compris la renégociation de traités bilatéraux, pour améliorer le dialogue avec le Maroc, l’Algérie, le Sénégal et d’autres pays". Il a confié qu’il allait en parler avec Emmanuel Macron afin de trouver "les meilleures solutions".

publié le 6 octobre à 08h57, Lilian Moy, 6Medias

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