Retour fracassant de Bertrand Delanoë : Macron en prend pour son grade, Mélenchon dézingué
© Blondet Eliot/ABACA - Bertrand Delanoë a révélé dans une interview ne pas être satisfait du deuxième mandat d'Emmanuel Macron.
Dans une interview diffusée ce dimanche 31 mars, Bertrand Delanoë, l'ex-maire socialiste de Paris, s'est montré critique sur le bilan d'Emmanuel Macron, qu'il avait pourtant soutenu.
L'ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, a fait un retour remarqué sur le devant de la scène ce dimanche 31 mars. Ancien soutien d'Emmanuel Macron en 2017, il a accordé une interview à Radio J après une longue période de silence. Invité à commenter l'actualité, Bertrand Delanoë a ainsi estimé que la "politique sociale menée avait été déficitaire dès le premier mandat" sous la présidence Macron, affirmant même que "les défauts se sont aggravés" depuis le début de son second mandat, qu'il juge moins satisfaisant que le premier.
Alors qu'Emmanuel Macron lui avait proposé un poste ministériel il y a sept ans, Bertrand Delanoë s'est souvenu lui avoir répondu : "Emmanuel, bien que nous partagions des points de vue sur l'Europe et d'autres sujets, je ne rejoindrai pas un gouvernement qui réforme le Code du Travail par ordonnances."
Jean-Luc Mélenchon pas épargné
En plus de ses critiques envers Emmanuel Macron, Bertrand Delanoë a émis des avis nuancés sur Gabriel Attal et vivement critiqué Jean-Luc Mélenchon. Ainsi, il a salué le courage des débuts du Premier ministrede Gabriel Attal tout en remettant en question son orientation politique qu'il estime "pas de gauche".
Quant à Mélenchon, avec qui il a partagé plusieurs décennies au sein du Parti socialiste, il a regretté ses récentes prises de position dans le conflit entre Israël et le Hamas, déplorant une attitude qui, selon lui, nuit aux valeurs communes de la gauche et de la France. "Je regrette profondément le gâchis qu'il fait de lui-même parce que c'est quelqu'un qui a du talent, qui a de la culture. Et comme il est intelligent et qu'il a de la culture, il sait bien quand il trahit nos idéaux communs", a-t-il affirmé. Voilà qui est dit...
publié le 31 mars à 17h20, Anaelle Jonah, 6Medias