Fabien Roussel agacé par les "propos excessifs" de Jean-Luc Mélenchon : "Il est discrédité"
Invité sur BFMTV lundi 22 avril, Fabien Roussel a vivement critiqué Jean-Luc Mélenchon après ses propos sur le professeur d'université de Lille qui a annulé la conférence de Rima Hassan jeudi. Il s'en est également pris à Emmanuel Macron et Gabriel Attal.
Jean-Luc Mélenchon est-il allé trop loin en comparant un professeur d'université au criminel nazi Adolf Eichmann ? Pour Fabien Roussel, c'est indéniable. L'ex-patron de la France insoumise a dépassé les bornes. Invité sur le plateau de BFMTV lundi 22 avril au matin, le secrétaire national du PCF a ainsi déclaré : "C'est la raison pour laquelle je ne me retrouve plus du tout en Jean-Luc Mélenchon. Ses propos excessifs discréditent tout le reste."
Jean-Luc Mélenchon avait violemment réagi, vendredi, à l'annulation par l'université de Lille de la conférence de Rima Hassan sur Gaza. Il avait alors comparé le professeur ayant décidé de l'annulation à Adolf Eichmann, déclenchant l'ire de la sphère politique, y compris la gauche. "Il compare un professeur d'université à un nazi, il m'a moi-même comparé à un nazi", a encore réagi Fabien Roussel sur BFMTV, jugeant les propos de Jean-Luc Mélenchon "indéfendables".
Fabien Roussel ne "croit plus" en l'Europe d'Emmanuel Macron
Jean-Luc Mélenchon n'est pas le seul responsable politique à en avoir pris pour son grade lundi matin. Fabien Roussel s'en est notamment pris à Emmanuel Macron et sa vision de l'Europe : "Je ne crois plus dans l'Europe qu'il défend. Son Europe à lui est une Europe très libérale, qui défend justement l'optimisation fiscale." Le leader du PCF assure de son côté défendre "une Europe du progrès social, de la justice sociale et de la paix".
Fabien Roussel a aussi vivement réagi à l'annonce de Gabriel Attal de scolariser les enfants de 8h à 18h tous les jours, jugeant que le Premier ministre allait alourdir le fardeau des professeurs avec cette mesure. "La mesure que propose Gabriel Attal est injuste, mais en plus il n'y met pas les moyens. Il n'a aucune ambition pour nos enfants", a conclu le patron du parti communiste.
publié le 22 avril à 10h30, Maeliss Innocenti, 6Medias
