France

Mystère autour des cheveux d’enfants coupés dans une crèche d’Asnières

Depuis vendredi 26 mai, 13 familles d’Asnières, dans les Hauts-de-Seine, ont rapporté que leurs enfants, inscrits à la crèche municipale les Ouistitis, étaient revenus avec des mèches de cheveux en moins, selon Le Parisien. Une enquête a été ouverte et l’employée suspectée a été suspendue.

Vendredi 26 mai, des parents stupéfaits ont vu leurs enfants rentrer de la crèche avec quelques mèches de cheveux en moins. Comme le rapporte Le Parisien, jeudi 1er juin, 13 bambins, âgés de deux à trois ans, de la garderie des Ouistitis à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, auraient eu une coupe repensée par une encadrante la semaine dernière.

Vendredi, deux signalements ont été effectués auprès de la directrice de la petite crèche. Lundi, trois autres cas ont été recensés. “Au total, nous avons eu connaissance de treize signalements”, a confié l’entourage du maire de la ville, Manuel Aeschlimann, au quotidien francilien. La coupable serait une employée municipale de la structure qui aurait été désignée par quatre enfants. La femme a été convoquée mardi au service des ressources humaines d’Asnières, où elle s’est vu notifier sa suspension à titre provisoire. Pour l’heure, l'intéressée nierait toute responsabilité dans cette histoire et n'aurait pas fourni plus d’explications sur ce qu’il s’est passé, selon des informations du Parisien.

L’affaire portée au pénal ?

“Toute l’équipe de la crèche sera entendue. La personne désignée par les enfants, mais également l’ensemble des employés de la crèche. On est aussi prêt à accueillir et à écouter les parents qui le souhaitent”, a assuré un membre de la mairie au quotidien. La municipalité a annoncé son intention de porter l'affaire au pénal en portant plainte contre X.

Les parents d’élèves ont été scandalisés par l’affaire. En apprenant que l’on avait touché aux cheveux de leur enfant, l’une d’eux s’est demandé s’il s’agissait d’une “punition” ou d’une “brimade”. “On doit s’inquiéter pour la sécurité de nos enfants ?”, a-t-elle poursuivi. “Ce qui s’est passé est grave, très grave. Quand on a remarqué qu’il lui manquait une mèche entière de cheveux, on n’en revenait pas. Et aujourd’hui encore, on ne sait pas pourquoi il a subi ça”, a lancé de son côté un père de famille dont le fils est revenu avec une frange repensée. Un proche du dossier a confié au Parisien que la femme mise en cause “donne l’impression de protéger quelqu’un”. Affaire à suivre…

publié le 1 juin à 15h50, Orange avec 6Medias

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