Hauts-de-Seine : un enfant de deux ans presque amputé d’un doigt, la crèche mise en cause
© Pixabay - Un petit garçon de deux ans a eu le doigt sectionné dans une crèche de Montrouge.
Une crèche située à Montrouge (Hauts-de-Seine) est mise en cause dans un accident qui pourrait coûter un doigt à un petit garçon de deux ans, comme le révèle Le Parisien.
Les parents sont encore sous le choc. Le 8 décembre dernier, un appel de la crèche de leur enfant a bousculé la vie de la famille. Alors que l’établissement dans lequel il est inscrit réalisait un exercice d’évacuation incendie, le petit garçon de deux ans s’est coincé le doigt dans un chariot roulant, utilisé pour évacuer les bébés assis ou couchés, rapporte Le Parisien.
"Le doigt d’Amaury est sectionné, nous ne l’avons jamais entendu hurler comme ça", prévient au téléphone la directrice de la crèche, paniquée. "On voit les tendons !". Arrivés sur place une demi-heure après, les pompiers sont parvenus à libérer le petit garçon, dont le doigt est en sale état. Une opération est tentée le soir même pour essayer de sauver son index gauche. Encore aujourd’hui, les médecins n’écartent pas encore une possible amputation de son doigt.
Un chariot inadapté
"Cet accident n’aurait jamais dû avoir lieu dans cet endroit", fustige la maman de l’enfant. "Mon petit garçon pourra-t-il faire ce qu’il veut plus tard ? Faut-il le préparer ?" Les parents ont annoncé porter plainte contre X pour blessure involontaire par personne morale. Car vendu en ligne sur Amazon ou encore Cdiscount, le chariot de la marque Costway est normalement destiné à des activités de jardinage.
Loin donc de l’utilisation qui en était faite auprès d’enfants en bas-âges. "Aucun de nos fournisseurs ne nous proposait le matériel roulant adéquat pour coucher ou asseoir des bébés", a expliqué la crèche. "Ce chariot a été directement acheté par la crèche de Montrouge", assure toutefois le porte-parole du groupe dont dépend cette dernière, et a d’ores et déjà annoncé que des sanctions allaient être prises à son encontre.
publié le 4 janvier à 21h38, Laureline Chatriot, 6Medias