France

Maine-et-Loire : près de 10 000 personnes présentes à une rave party

Près de 10 000 personnes sont présentes à une rave party débutée depuis jeudi 9 mai à Parnay (Maine-et-Loire) au matin. 150 gendarmes ont été déployés sur le terrain pour sécuriser les lieux, alors que cinq plaintes ont déjà été déposées pour nuisances sonores.

Dans la nuit du 8 au 9 mai, une rave-party non déclarée a débuté à Parnay, une commune de 450 habitants de Maine-et-Loire située entre Angers et Tours. Plus de 10 000 fêtards, venus de toute la France se sont appropriés un champ sans l’accord du propriétaire. Ce dernier a porté plainte, informe RTL. "Cela s'est organisé à la va-vite sur les réseaux sociaux", témoigne Philippe Chopin, préfet du Maine-et-Loire, à RTL. Selon le préfet, les risques sont multiples : il peut y avoir une atteinte à l’intégrité physique, une absence d’éclairage ou encore un risque d’agressions sexuelles. Pour l'heure, aucun incident majeur n'a été déclaré, a précisé la préfecture.

Afin de sécuriser et d'encadrer cette fête illégale, près de 150 gendarmes et une trentaine de secouristes ont été déployés sur les lieux. Vendredi, déjà, la préfecture avait dénoncé l'absence de sanitaires sur place, tout comme un accès à de l'eau potable. Pour pallier à ces manques, des techniciens sont intervenus, vendredi 10 mai dans la journée pour installer un point d'eau à proximité de la rave party, rapporte BFMTV.

Cinq plaintes pour nuisances sonores déposées

La préfecture du Maine-et-Loire indique que des actions seront mises en place dans le but de lutter contre le trafic d’alcool et de drogue et de s’interposer en cas de bagarre. "La présence de stupéfiants et d'alcool sur le site présente des risques élevés pour la sécurité des personnes", regrette la préfecture. Elle avertit également que des sanctions seront possibles. Les riverains, particulièrement mécontents de cette installation le font savoir. Ainsi, cinq plaintes pour nuisances sonores ont déjà été déposées en plus de celle du propriétaire du terrain.

Un des organisateurs de la rave-party détaille à RTL que le risque de blessures et d’agressions est présent. Il affirme que des dispositifs permettant d’éviter ces problèmes sont déployés, tout comme "dans des festivals légaux". La rave party doit se terminer dimanche 12 mai. Les gendarmes devraient rester sur le qui vive afin d'éviter que de nombreuses personnes prennent la route sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants.

publié le 11 mai à 15h13, Pierrick Bastide et Kévin Comby, 6Medias

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