Société

Agressivité, angoisses... En Angleterre, cette petite fille souffre d’une maladie qui ne touche que les enfants

Une petite fille anglaise de 9 ans a vu son comportement radicalement transformé du jour au lendemain. Elle souffrait en fait d’une maladie très rare, explique Midi Libre.

Joyeuse et heureuse lorsqu’elle s’est couchée le soir, agressive et angoissée le lendemain matin à son réveil. Dans le Devon, en Angleterre, Ava, une petite fille âgée de 9 ans, a brutalement changé de comportement et d’humeur, racontent nos confrères de Midi Libre, relatant une histoire de Devon Live. La petite fille a développé des crises de rage et de panique, des phobies et de l’angoisse, une attitude qui ne lui ressemblait pas du tout, racontent ses parents à Devon Live.

S'ensuit alors une longue période d’errance médicale. Les parents d’Ava tentent de trouver un médecin pour lui faire un diagnostic, mais leurs démarches n’aboutiront pas. En attendant, le quotidien est difficile pour la famille, la petite enchaînant "des épisodes psychotiques qui pouvaient durer plus d’une heure", raconte la mère d’Ava, qui se trouve démunie face aux crises de sa fille. "Rien de ce que nous semblions faire ne pouvait la calmer".

Une maladie auto-immune très rare

Après 18 mois de cauchemar, c’est finalement une infirmière de l’école d’Ava qui évoque une maladie qui pourrait être celle affectant la petite fille, et qui ne touche que les enfants : le PANDAS, une maladie auto-immune déclenchée en réaction à une infection streptococcique dans l'organisme, et qui cause des inflammations dans certaines zones du cerveau des enfants.

Cette maladie cause de l’instabilité émotionnelle, des angoisses, des troubles dépressifs majeurs, qui ont la particularité d’apparaître brutalement, comme dans le cas d’Ava. Grâce à ce diagnostic posé, Ava a pu être accompagnée par un spécialiste de cette maladie et soignée correctement avec des antibiotiques pendant plusieurs semaines. Aujourd’hui, la petite fille va beaucoup mieux, et ses parents se mobilisent désormais pour mieux faire connaître cette maladie rare.

publié le 26 avril à 14h40, Adèle Delaunay, 6Medias

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