"Leur but, c'était de me tuer" : victime d’une agression homophobe à Marseille, il raconte comment il a pu s’en sortir
Chris Levoisain a raconté sur son compte Instagram comment il a été piégé par plusieurs hommes à Marseille et met en garde contre le site chat en ligne, Coco.
Une semaine après son agression, Chris Levoisain prend la parole sur ses réseaux sociaux et sur BFMTV. Le jeune homme a posté une vidéo sur son compte Instagram, le 28 septembre dernier où il raconte l’agression homophobe dont il a été victime à Marseille. Il est tombé dans un véritable piège après avoir discuté avec un homme sur le site de chat, Coco.fr.
"J’ai été victime d’un guet-apens", démarre Chris Levoisain sur sa vidéo Instagram. Il a raconté qu’après avoir discuté avec un garçon sur le site de tchat, il décide de le rencontrer. Le rendez-vous est donné à l’Estaque à Marseille. "Il avait une voix très gentille, on a eu un appel, des photos, des vidéos... Je ne dirais pas qu'il m'a mis en confiance, il m'a amadoué, j'étais son véritable appât", explique Chris Levoisain sur BFMTV, ce 6 octobre. Il se retrouve face à 3 garçons dans une voiture qui le prennent en chasse. En scooter, Chris Levoisain essaye de leur échapper.
Il a pu s’en sortir en se cachant
Puis, le jeune homme fait face à ses agresseurs qui lui ont "refoncé dessus". Chris Levoisain saute alors de son scooter en marche et court se réfugier dans une cachette. "Leur but c'était de me tuer, parce que quand j'étais caché le mec par Snap, il me parlait et il voulait à tout prix savoir où j'étais", poursuit-il. Il appelle la police qui ignore dans combien de temps elle pourra être sur place. Il contacte alors son oncle, lui aussi policier, qui le rejoint. Mais plus aucune trace des agresseurs, ni du scooter. " Je parle parce que je viens de tomber sur un article sur un homme qui vient de se faire agresser aussi sur Coco. "Coco, c'est un site extrêmement dangereux. Il y a des malades", martèle le jeune homme dans sa vidéo. "Faites attention et n'allez pas dans des endroits que vous ne connaissez pas", met-il aussi en garde les personnes qui peuvent être victimes d’agressions homophobes.
publié le 7 octobre à 08h47, Capucine Trollion, 6Medias
