Politique

"Votre violence verbale a débordé dans la rue" : la violente charge d'Élisabeth Borne contre les Insoumis

Mardi 21 mars, après les manifestations sauvages de la veille, la Première ministre Élisabeth Borne a condamné la "violence verbale" des députés de La France insoumise à l'Assemblée nationale, comme en attestent les images diffusées par LCP.

Au lendemain du rejet des deux motions de censure déposées contre le gouvernement après l'utilisation de l'article 49.3 pour faire passer la réforme des retraites, l'ambiance était encore électrique à l'Assemblée nationale, mardi 21 mars. Dans l'après-midi, à l'occasion des questions au gouvernement, Élisabeth Borne a pris la parole au sein de l'hémicycle et en a profité pour tacler l'attitude des députés de La France insoumise, comme le montrent les images retransmises en direct par La Chaîne parlementaire. "Madame la présidente Panot, hier soir, votre violence verbale a débordé dans la rue", a-t-elle accusé, s'adressant directement à la cheffe de file des députés insoumis. La Première ministre fait là référence aux incidents qui sont survenus entre des manifestants contre la réforme des retraites et des forces de l'ordre un peu partout en France dans la soirée de lundi. Des manifestations sauvages s'étaient organisées au pied levé après l'annonce du rejet des motions de censure.

La Première ministre dénonce "l'anti-parlementarisme" des élus LFI

"Sans surprise, vous n'avez plus de mots pour condamner les violences. Au contraire, vous continuez sans relâche votre attaque systématique des institutions républicaines. Vous vous en prenez aux policiers et aux gendarmes", a poursuivi Élisabeth Borne, qui a également condamné "l'anti-parlementarisme" dont les élus LFI ont fait preuve selon elle.

"Madame la présidente Panot, j’ai quelques mots à partager : le premier c’est 'duplicité', de vous entendre dire que vous n'avez pas pu aller au bout du texte, alors que vous avez tout fait pour le bloquer", a ainsi lancé en exemple la Première ministre. "Intimidations, ce sont les actes que vous justifiez en minimisant les dégradations et les menaces à l'encontre des parlementaires ces dernières semaines", a-t-elle enfin déploré.

publié le 21 mars à 15h55, Orange avec 6Medias

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