Politique

Reçus à l’Élysée, les Jeunes Agriculteurs évoquent des "avancées", mais réclament des "actes forts"

© JMP/ABACA - Des agriculteurs bloquent l'autoroute A4, près de Paris, en janvier 2024.

À quatre jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, les syndicats agricoles ont échangé avec Emmanuel Macron, mardi 20 février. Une discussion "constructive", "mais ce n’est pas encore suffisant", a réagi sur franceinfo le secrétaire général des Jeunes agriculteurs.

Les syndicats agricoles font toujours planer la menace de mobilisations lors du Salon de l’agriculture. À quatre jours de la grand-messe du secteur, les principales organisations représentatives ont été reçues à l’Élysée pour échanger avec le chef de l’État, Emmanuel Macron, mardi 20 février. L’occasion pour la Coordination rurale (CR), la confédération paysanne, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) d’évoquer une nouvelle fois leurs revendications dans un contexte de grogne des agriculteurs.

Invité de franceinfo, le secrétaire général des JA, Pierrik Horel, a salué "des avancées, des gages, des signaux qui vont dans le bon sens", tout en estimant que ce "n’(était) pas suffisant encore à l’heure actuelle". Soulignant un "échange plutôt constructif" avec le président français, il a reconnu que l’exécutif avait placé "les questions de simplification, d’attractivité et de revenus" sur la table. Mais le syndicat a réitéré son souhait d’obtenir des "actes forts".

Gabriel Attal va s’exprimer mercredi

En cas de retard dans la mise en œuvre des mesures annoncées par le chef du gouvernement Gabriel Attal, les syndicats ont déjà fait savoir qu’ils se mobiliseraient. Dans ce rapport de force, la prise de parole d’Emmanuel Macron durant le Salon de l’agriculture sera scrutée avec attention. Elle "conditionnera le bon déroulé et la bonne tenue" du rendez-vous, qui s’ouvrira samedi prochain, a averti Pierrick Horel.

En attendant, Gabriel Attal doit s’exprimer mercredi matin pour détailler le suivi et l’exécution des mesures gouvernementales face à la crise agricole. Parmi ces dernières, la suspension de la hausse de la taxe sur le gazole non routier, une série de décrets de simplification ou encore la mise en pause du plan Ecophyto autour de la réduction des pesticides.

publié le 20 février à 21h40, Antoine Grotteria, 6Medias

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