Politique

Présidentielle 2027 : pour Gérald Darmanin, le candidat le "mieux placé aujourd'hui" est...

© Firas Abdullah/ABACAPRESS - Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin sort du palais de l'Élysée à la fin du Conseil des ministres à Paris, France, le 4 octobre 2023.

À l’occasion d’un entretien accordé à six lecteurs du journal Le Parisien, le ministre de l’Intérieur a évoqué ses sujets de prédilection. Par la même occasion, il s’est laissé aller à des confidences sur la prochaine élection présidentielle.

Gérald Darmanin, futur locataire de l’Élysée ? Depuis quelques mois, cette musique revient en boucle dans les médias sans que le principal intéressé, actuel ministre de l’Intérieur, n’indique s’il se lancera ou non dans la bataille des urnes en 2027. L’un des six lecteurs du journal Le Parisien, sélectionnés pour interroger le locataire de la place Beauvau, lui a demandé s’il y "pensait en se rasant". Réponse : "Ce qui m’intéresse (…) c’est de convaincre le président de la République."

Le ministre de l’Intérieur pas "certain" d’être qualifié pour la fonction

Loin de Gérald Darmanin la volonté de prétendre incarner le "successeur" du général de Gaulle, qu’il considère comme un "modèle absolu" de la fonction présidentielle. S’il reconnaît à Emmanuel Macron ou à Nicolas Sarkozy "une énergie, une intelligence, une puissance de travail", il admet ne pas être "certain" de posséder ces qualités. Ce qui ne l’a pas empêché d’expliquer qu’il pourrait soutenir un candidat "qui comprend la difficulté des classes populaires" et qui a "un projet pour le pays".

Et cette personne pourrait être… Édouard Philippe. Selon le ministre de l’Intérieur, l’ancien Premier ministre est en effet "le mieux placé aujourd’hui". Auprès des lecteurs du Parisien, il lui a reconnu des "qualités", sans pour autant les énumérer. Mais pour parvenir à faire face à Marine Le Pen, il faudra "de l’envie" et un "projet", analyse-t-il. Mais l’échéance de 2027, même si elle se rapproche, reste encore assez lointaine pour que l’actuel locataire de Beauvau change de braquet… et ne se lance, lui aussi, dans la course à l’Élysée.

publié le 7 octobre à 20h10, Nathan Hallegot, 6Medias

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