Politique

"Pas besoin de ces leçons de morale", Benyamin Netanyahou répond vertement à Emmanuel Macron

Dans un entretien à la BBC, vendredi 10 novembre, le président de la République demandait à Israël de cesser les bombardements sur Gaza, estimant qu’il n’y avait aucune légitimité à cela. Une sortie qui n’a pas plu au Premier ministre israélien qui lui a répondu, dimanche 12 novembre, rapporte Le Parisien.

Les mots d’Emmanuel Macron ne passent pas. Alors que vendredi 10 novembre, le chef de l’État s’exprimait sur l’antenne de la BBC et demandait expressément à Israël d’arrêter de bombarder Gaza, Benyamin Netanyahou n’a pas fait dans la dentelle au moment de lui répondre à l’occasion d’une allocution télévisée diffusée depuis le QG de la Défense à Tel-Aviv, indique Le Parisien, dimanche 12 novembre.

"La responsabilité des dommages causés aux civils incombe au Hamas ainsi qu’à l’état islamique, pas à Israël", a ainsi repris le compte Twitter officiel du Premier ministre israélien, précisant qu’il s’agissait d’une déclaration en réponse "aux remarques du président français Emmanuel Macron". "Il faut rappeler qu'Israël est entré en guerre parce que cette organisation terroriste avait brutalement assassiné des centaines d'Israéliens et pris en otage plus de 200 Israéliens", poursuit encore le post, ajoutant que "les crimes commis aujourd'hui par le Hamas et l’EI à Gaza seront commis demain à Paris, à New York et dans le monde entier".

Gaza sous "contrôle sécuritaire total"

"Macron a commis une grave erreur, à la fois factuelle et morale", a ainsi lancé Benyamin Netanyahou lors de son allocution. Il a notamment affirmé tout faire pour "limiter les victimes civiles non impliquées", tout en insistant sur le droit de riposte aux meurtres perpétrés pas le Hamas. Le président du Likoud a, de surcroit, souligné n’avoir "pas besoin de ces leçons de morales".

Quant à ses ambitions, il a expliqué vouloir mettre en place "un contrôle sécuritaire total" à Gaza, et qu’il n'y aurait pas "d'autorité civile qui enseigne à ses enfants la haine d'Israël, la haine des Israéliens". "Après cela, Gaza sera démilitarisée et il n'y aura plus de menace émanant de Gaza envers Israël", a-t-il encore précisé, rapporte I24 News.

publié le 12 novembre à 14h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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