Un cas de fièvre de lassa confirmé en région parisienne
© Xinhua/ABACA - Un militaire a été hospitalisé en Île-de-France après avoir contracté la fièvre de lassa. (Image d'illustration)
Un militaire a été hospitalisé en Île-de-France après avoir contracté la fièvre de lassa, révélait TF1 info, jeudi 2 mai. Surtout présent en Afrique de l’Ouest, ce virus fait entre 5 000 et 6 000 morts par an.
De retour de l’étranger, un militaire a été hospitalisé dans un établissement d’Île-de-France après avoir contracté la fièvre de lassa. Le ministère de la Santé a assuré que le patient était “dans un état qui n’inspire pas d'inquiétude”, rapporte TF1 info, jeudi 2 mai.
Néanmoins, la vigilance est de mise. Si le virus n’est mortel que dans 1 % des cas, il est tout de même responsable de la mort de 5 000 à 6 000 personnes par an, principalement en Afrique de l’Ouest, notamment au Nigeria, en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, où il est endémique. La fièvre de lassa est rare dans l’hémisphère nord, cependant, en 2022, un Britannique est décédé des suites de cette maladie après son retour d’un voyage.
Une zoonose asymptomatique
Transmise à l’homme par un rongeur appelé rat du Natal, la fièvre de lassa peut également se transmettre de personne à personne “par contact direct avec le sang, les urines, les excréments ou autres sécrétions organiques d'une personne contaminée", précise le ministère de la Santé. Le risque de cas secondaire est donc circoncis au personnel soignant ayant eu des contacts directs avec les fluides biologiques du patient.
Dans 80 % des cas, aucun symptôme ne survient ce qui rend cette maladie difficilement détectable. Dans les 20 % des cas restants, des symptômes peu spécifiques, tels que des fièvres, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales, des céphalées, apparaissent progressivement.
publié le 3 mai à 07h01, Sophie Eygue, 6Medias