Nouveau Front populaire : Raphaël Glucksmann sort de son silence après l’accord trouvé entre les différents partis de gauche
© Capture d'écran France Inter
Vendredi 14 juin sur France Inter, Raphaël Glucksmann est sorti de son silence après l’accord trouvé entre les différents partis de gauche pour former le Nouveau Front populaire, en vue des législatives anticipées.
Vendredi 14 juin, Raphaël Glucksmann est sorti de son silence sur France Inter, au lendemain de l’annonce de l’accord trouvé entre les différents partis de gauche pour le Nouveau Front populaire. Pour le député PS-Place Publique, qui a obtenu 13,8 % des suffrages exprimés aux européennes, dimanche 9 juin, la seule manière de battre le RN "c’est qu'il y ait une union de la gauche" et "c’est qu'il y ait un rassemblement". Raphaël Glucksmann a aussi rappelé qu’il avait déclaré que ce Nouveau Front populaire "ne pouvait pas se faire sans certaines clarifications et certaines lignes". Et d’ajouter : "Et c’est à ça que je me suis attelé pendant ces derniers jours".
Raphaël Glucksmann reconnaît tout de même que cela a été "un rapport de force idéologique" entre ces différents partis de gauche, mais "ce que nous avons obtenu avec nos négociateurs", c’est "un engagement extrêmement clair" concernant "les livraisons d’armes à l’Ukraine" et "le soutien indéfectible à la résistance ukrainienne".
Un soutien a également été obtenu pour "la construction européenne", sur les attaques du 7 octobre "qualifiées de massacres terroristes" ainsi qu'"un engagement clair dans la lutte contre l’antisémitisme". Pendant toute la campagne des européennes, l’eurodéputé a été victime d’insultes antisémites, ce qu’il a dénoncé pendant sa campagne.
Qui pour incarner ce Nouveau Front populaire ?
"Il n'y aura pas un chef de file (…) il y a différentes incarnations", a souligné Raphaël Glucksmann, et ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon, "pour une raison très simple : il faut une personne qui fasse consensus au sein des formations qui sont là". Cependant, l’eurodéputé a précisé qu’il n’est pas candidat pour "incarner cette figure qui rassemblera au-delà du Front populaire". "Je ne vais pas être Premier ministre, je ne vais pas gouverner la France. Ce que je vais faire par contre, je vais mouiller ma chemise pendant les trois premières semaines", a-t-il conclu.
publié le 14 juin à 10h18, Capucine Trollion, 6Medias