Politique

"Nous allons être la grande et belle surprise" : à Marseille, Raphaël Glucksmann incite ses partisans et interpelle la jeunesse

© Lafargue Raphael/ABACA

En meeting dans la cité phocéenne, samedi 1er juin, la tête de liste PS/Place Publique, qui a le vent en poupe, a appelé ses soutiens et les plus jeunes à se mobiliser massivement, dimanche 9 juin, aux élections européennes.

À une semaine du scrutin, Raphaël Glucksmann est plus que jamais décidé à haranguer ses troupes. Samedi 1er juin, la tête de liste PS/Place Publique aux élections européennes a tenu un meeting à Marseille, devant près de 700 personnes, rapporte Ouest-France.

Galvanisé par les bons résultats des derniers sondages, dans lesquels il tutoie presque Valérie Hayer, avec 14 % d’intentions de vote, l’eurodéputé âgé de 44 ans a assuré à son assemblée qu’ils allaient "être la grande et belle surprise de ces élections européennes". "Il nous reste huit jours pour changer la donne. C’est maintenant qu’il faut tout donner", a-t-il également lancé, souligne le quotidien régional.

"Apporter un peu de Marseille en Europe"

Raphaël Glucksmann s’est ensuite adressé directement aux plus jeunes, les appelant à se mobiliser massivement aux urnes : "Face au risque de l’abstention, ne laissez personne décider de votre avenir à votre place. Vous êtes la génération qui doit tout changer, ça commence le 9 juin." Le candidat a d’ailleurs voulu mettre toutes les chances de son côté en entrant sur scène au rythme du morceau "Jump" de Van Halen, à l’instar des footballeurs de l’Olympique de Marseille, souligne Le Monde.

Au sujet de la cité phocéenne, il a déclaré vouloir "apporter un peu de Marseille en Europe". "Nous ne voulons pas transformer la Méditerranée en mur ni en cimetière. Nous voulons la transformer en espace de coopération. Et ce que nous allons porter à l’échelle européenne, c’est un grand partenariat avec le Sud, un grand partenariat avec l’Afrique", a-t-il entre autres annoncé.

Et de tacler, comme il y a quelques jours, la perspective d’une joute unique entre la majorité et le Rassemblement national : "Ils avaient prévu, pour cette élection, une réédition du sempiternel duel entre la droite et l’extrême droite. […] Nous avons montré que la gauche démocratique et pro-européenne, celle de Robert Badinter et de Jacques Delors, non seulement n’était pas morte, mais qu’elle était très vivante."

publié le 1 juin à 19h15, Théo Rampazzo, 6Medias

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