"Lâchez-moi un peu les baskets", l’exaspération de Raphaël Glucksmann face à Manon Aubry pendant le débat des européennes
© Capture d'écran BFMTV - Manon Aubry et Raphaël Glucksmann sur BFMTV, lundi 27 mai
Lundi 27 mai, les huit principales têtes de liste pour les élections européennes ont débattu sur BFMTV. La soirée a été marquée par de nombreux clashs dont un entre Raphaël Glucksmann, le candidat PS-Place Publique, et Manon Aubry, la candidate LFI.
Un plateau de débat aux allures de cour de récréation. Lundi 27 mai, les huit principales têtes de liste pour les élections européennes ont débattu sur BFMTV. La soirée a été ponctuée par de nombreux clashs, dont un vif échange entre Raphaël Glucksmann, le candidat PS-Place Publique, et Manon Aubry, la candidate LFI.
Manon Aubry a d’abord attaqué le candidat socialiste en déclarant : "Je le dis à des millions d’électeurs de gauche, on ne lutte pas contre l’extrême droite en remettant en cause l’austérité, en acceptant le marché européen qui fait exploser nos factures". Mais, elle n’a pas pu finir sa phrase car Raphaël Glucksmann a rétorqué : "Là, vous ne luttez pas contre l’extrême droite, vous faites de moi votre cible principale, c’est le cas depuis six mois, vous avez l’extrême droite à 40 %". Alors que Manon Aubry tente de contre-argumenter, Raphaël Glucksmann a ajouté : " Lâchez-moi un peu les baskets, ça fait six mois là".
"Au moins, je ne laisse pas indifférent", a réagi Raphaël Glucksmann
Interrogé par BFMTV après le débat quelque peu houleux, Raphaël Glucksmann ne s’est pas montré abattu par les attaques répétées de ses adversaires. "J'ai été attaqué par la gauche, par l'extrême droite, par Valérie Hayer. D’ailleurs, c’est toujours les mêmes attaques de débat en débat", a expliqué l’eurodéputé. Et d'ajouter : "Mais je prends ça très bien, au moins je ne laisse pas indifférent." Il a toutefois précisé que son "Lâchez-moi les baskets" lancé à Manon Aubry "n’était pas de la colère". "Que les autres listes de gauche continuent à me taper dessus je veux bien. Moi, mon ennemi principal c’est l’extrême droite donc je comprends leur stratégie", a-t-il résumé.
publié le 28 mai à 09h00, Capucine Trollion, 6Medias