Politique

"Voulez-vous que le visage de la France en Europe passe de celui de Simone Veil à Marine Le Pen ?" : Gabriel Attal fustige le Rassemblement national

Samedi 1er juin, le Premier ministre est intervenu lors du meeting de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité aux élections européennes, à Aubervilliers. Le chef du gouvernement en a profité pour alerter sur les risques que représente, selon lui, l’extrême droite pour l’Europe.

À une semaine du scrutin des européennes, Gabriel Attal continue de se placer en soutien indéfectible de Valérie Hayer. La candidate, tête de liste de la majorité présidentielle (Renaissance, Horizons, MoDem, UDI, Parti radical), était en meeting à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, samedi 1er juin.

"Toi qui te bats, toujours, chaque heure et chaque jour, toi qui ne baisses jamais les bras, tu es notre fierté", lui a ainsi déclaré le Premier ministre, présent sur scène, indiquant qu’elle était "la seule candidate à défendre sincèrement l’Europe", rapporte BFMTV. Gabriel Attal a par ailleurs affirmé que cette élection allait définir "l'avenir de la France et l'avenir de l’Europe".

Le RN toujours grand favori

Le chef du gouvernement s’est ensuite penché sur la montée de l’extrême droite en Europe. "L'Europe est mortelle, et voter pour l'extrême droite, c'est appuyer sur la gâchette", a-t-il lancé, estimant qu’une "France sans Europe" était comme "une maison sans fondations et sans murs". "Depuis 1979, nos nations doutent et l'extrême droite profite de ce doute. Elle l'entretient et s'en nourrit. Elle menace d'envoyer depuis la France son plus grand bataillon européen. Est-ce l’image que les Français veulent envoyer à l’Europe et au monde ?" a ainsi souligné Gabriel Attal, qui a ensuite alerté sur la possibilité que "le visage de la France en Europe passe de celui de Simone Veil à Marine Le Pen".

Pour l’heure, dans les sondages, la majorité est donnée en deuxième position avec 15,7 % des intentions de vote, derrière le Rassemblement national qui pointe à 34 %. Mais Valérie Hayer, en perte de vitesse, est également talonnée par Raphaël Glucksmann et sa liste PS/Place publique.

publié le 1 juin à 20h30, Théo Rampazzo, 6Medias

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