Politique

Le choix du futur stade du PSG vire à l’affrontement politique

© Abaca - Le choix du futur stade du PSG vire à l’affrontement politique

Alors que Valérie Pécresse a réservé "plus de 50 hectares" en Île-de-France pour le Paris Saint-Germain, Anne Hidalgo a indiqué qu'elle allait saisir la justice pour que le club reste au Parc des Princes, a fait savoir Le Parisien.

Une bataille pour le Paris Saint-Germain en dehors des terrains. Alors que le club de la capitale souhaite devenir le propriétaire du Parc des Princes, Anne Hidalgo a refusé et compte bien en garder la propriété. Le PSG a donc indiqué réfléchir à déménager et construire un nouveau stade. Et la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a indiqué avoir réservé 50 hectares pour accueillir ce potentiel futur stade.

Une initiative qui n'est pas du goût de la mairie de Paris. Selon les informations du Parisien, la majorité municipale va présenter un vœu qui autorise la Ville à saisir la justice pour faire annuler l’amendement de la région. S'il est voté, la bataille pour le Paris Saint-Germain se poursuivra devant un tribunal administratif. Mardi 8 octobre, Valérie Pécresse a ainsi écrit sur le réseau social X : "Au lieu d’essayer de couper les ailes du PSG par une procédure judiciaire qui n'a aucune chance d’aboutir, la mairie de Paris ferait mieux de reprendre le dialogue avec notre club si elle veut le garder au Parc des Princes !"

"La Ville de Paris va saisir la justice pour faire annuler ce projet dévastateur"

Ce jeudi, c'est Anne Hidalgo qui a pris la parole dans une publication sur LinkedIn : "Qui peut sérieusement envisager que le PSG puisse quitter Paris ? Ce projet, contraire à l’histoire de notre club comme à la volonté des supporters du PSG, le Conseil de Paris s’y oppose. La Ville de Paris va donc saisir la justice pour faire annuler ce projet dévastateur pour les terres agricoles et l’environnement." La maire de Paris se dit ainsi "prête à discuter de son adaptation aux besoins du PSG."

Et l'entourage de Valérie Pécresse d'expliquer au quotidien : "Toutes les procédures ont été scrupuleusement respectées, sur le fond comme sur la forme de l’amendement. Le commissaire enquêteur a jugé que les objectifs d’artificialisation avaient été tenus."

publié le 10 octobre à 20h40, Guillaume Dosda, 6Medias

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