JO de Paris : face aux préavis de grève, la colère de la mairie contre le gouvernement et ses réformes
© Blondet Eliot/ABACA - Emmanuel Grégoire, au centre
Vendredi 12 avril lors d’une conférence de presse, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, a critiqué "les ballons d'essais" lancés par le gouvernement à l’approche des JO de Paris. Une référence aux réformes annoncées qui suscitent des menaces de la part des syndicats.
Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, n’a pas mâché ses mots contre le gouvernement, lors d’une conférence de presse, vendredi 12 avril. A trois mois du début des festivités olympiques, Emmanuel Grégoire a déclaré qu’il n’est pas "judicieux" de lancer "des ballons d'essais dans tous les sens sur les réformes" alors que le pays doit se préparer à l’organisation des JO, peut-on lire sur BFM.
"Peut-être il serait utile que le gouvernement évite juste à l'approche des JO de lancer des ‘sondes’ sur telle ou telle réforme, avec le potentiel anxiogène que cela peut générer", a ajouté Emmanuel Grégoire. Ces dernières semaines, le gouvernement a dévoilé de futures réformes, sur l’assurance-chômage en mars dernier et la fonction publique, mardi 9 avril. Pierre Rabadan, l'adjoint aux JO et au sport, a par ailleurs enfoncé le clou en déclarant qu’"Il est temps de préparer la fête dans les esprits". Ces déclarations surviennent alors que des préavis de grève ont été déposés par les syndicats dans la fonction publique, pendant la période des JO, afin de manifester une opposition aux réformes prévues par l’exécutif.
Emmanuel Grégoire fustige également le ministre du Logement
Sur le réseau social X, vendredi 12 avril, Emmanuel Grégoire a par ailleurs critiqué Guillaume Kasbarian, le ministre délégué au Logement. Ce dernier a annoncé la fin du logement social "à vie" dans un entretien pour les Echos, jeudi 11 avril. "Plutôt que créer du logement social, le ministre #Kasbarian cherche un bouc émissaire : les locataires", dénonce Emmanuel Grégoire qui a ajouté : "Depuis 2017, le gouvernement est incapable de mettre en œuvre une loi ambitieuse pour le logement pour répondre aux besoins".
publié le 12 avril à 14h22, Capucine Trollion, 6Medias