Politique

Hausse des impôts : Laurent Wauquiez se dit prêt à soutenir Michel Barnier si "ce qui est fait est temporaire, exceptionnel et juste"

© Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA - Laurent Wauquiez souhaite faire de la baisse des dépenses une priorité.

Au micro de RTL ce mardi 1er octobre, Laurent Wauquiez, chef des députés La Droite républicaine dans l'hémicycle, s'est dit prêt à soutenir Michel Barnier dans son initiative d'augmenter les impôts. Mais à certaines conditions.

À quelques heures de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, Michel Barnier reçoit le soutien de sa famille politique. "On va soutenir Michel Barnier, on va l'aider à apporter une politique de changement", a assuré Laurent Wauquiez sur RTL, ce mardi 1er octobre.

L'élu de Haute-Loire, à la tête du groupe LDR dans l'hémicycle, a cependant posé quelques conditions : "Si un vrai effort est fait sur la dépense et que ce qui est fait sur les impôts est temporaire, exceptionnel et juste, on soutiendra", a-t-il précisé. Aussi, Laurent Wauquiez considère la "baisse des dépenses" comme une priorité : "J'attends qu'on soit très vigoureux sur la baisse de la dépense et la lutte contre le gaspillage d'argent public", a-t-il ajouté au micro de la station.

Une place de choix pour la droite

Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, la droite, minoritaire dans les résultats des législatives, s'applique à contrer les critiques de l'opposition sur son arrivée perçue comme forcée au pouvoir. "Ils prennent leurs responsabilités et vont contribuer à l’extraordinaire redressement du pays", avait déclaré Laurent Wauquiez à Annecy devant ses troupes le 12 septembre. Son retour aux manettes avec un quart des places dans le nouvel exécutif représente une occasion rêvée pour le parti de s'imposer à nouveau dans l'arène politique, pointe Le Monde.

Michel Barnier s'apprête à passer son baptême du feu à 15 heures au Palais Bourbon, en prononçant son discours de politique générale devant la chambre basse du parlement, qui donnera les grandes lignes de sa politique. À l'instar de ses prédécesseurs Gabriel Attal et Élisabeth Borne, il ne compte pas solliciter de vote de confiance, s'exposant à une motion de censure.

publié le 1 octobre à 11h15, Joanna Wadel, 6Medias

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