Politique

Gouvernement : le nouveau Premier ministre connu après les Jeux olympiques ?

© Witt Jacques/Pool/ABACA

Selon les informations du Figaro, Emmanuel Macron ne devrait nommer le nouveau chef du gouvernement qu’après les Jeux olympiques. De son côté, la gauche peine toujours à se mettre d'accord sur son candidat.

Vote après vote, le nouveau paysage politique français commence à doucement se dessiner. Après le choc de la dissolution annoncée par Emmanuel Macron le 9 juin, l’Assemblée nationale connaît ses nouveaux membres ainsi que sa présidente, Yaël Braun-Pivet, réélue au terme du troisième tour, jeudi 18 juillet. Aussi, le lendemain, les votes pour les postes au sein du bureau de l’Assemblée ont vu le Nouveau Front Populaire être majoritaire, avec 12 postes sur 22. Les députées insoumises Clémence Guetté et Nadège Abomangoli ont été élues à la vice-présidence, tandis que le RN est reparti grand perdant.

Samedi 20 juillet, c’est au tour des présidents des huit commissions permanentes de l'Assemblée nationale d’être élus, dont la très convoitée commission des Finances. Mais une question reste en suspens : quid du prochain gouvernement ? Selon les informations rapportées par Le Figaro, la situation ne devrait pas se décanter avant la fin des Jeux olympiques. Emmanuel Macron souhaiterait ainsi attendre la fin de l’événement, qui concentrera toute l’attention pendant les quatre prochaines semaines, pour nommer le futur Premier ministre. La deuxième quinzaine du mois d’août pourrait ainsi, selon un membre de son entourage, être le moment choisi par le chef de l’État.

Désaccords à gauche

Mais alors que le Nouveau Front Populaire célèbre sa majorité au sein du bureau de l’Assemblée nationale, les partis qui le composent n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur le nom de leur candidat au poste de chef du gouvernement. Un temps pressentie et poussée par LFI, puis mise de côté, Huguette Bello pourrait finalement faire partie de la short-list. De son côté, le PS a, de concert avec les Verts et les Écologistes, proposé le nom de Laurence Tubiana, qui n’a pas convaincu le camp insoumis, la jugeant trop "Macron-compatible", explique Le Figaro.

Comme pour le choix du candidat à la présidence de l’Assemblée, l’idée d’un vote pour désigner le prétendant de la gauche a alors été mise sur la table, notamment par Olivier Faure et André Chassaigne. Mais cette fois encore, LFI ne l’entend pas de cette oreille et privilégie la notion de consensus, indique le Huffington Post. "Nous nous sommes accordés pour un candidat commun pour le perchoir, je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas pour Matignon", a quant à lui déclaré Ian Brossat, sénateur communiste de Paris, auprès de Public Sénat. D’autres noms, comme ceux de Clémence Guetté et Marine Tondelier, pourraient prétendre au rôle, souligne Actu.fr.

publié le 20 juillet à 11h40, Théo Rampazzo, 6Medias

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