Politique

En difficulté dans les sondages, Gabriel Attal fustige le programme de "saccage économique et social" de ses opposants

Troisième dans la course pour les législatives anticipées, la majorité présidentielle, par l'intermédiaire de Gabriel Attal, fait valoir son sérieux en matière de programme économique. Le Premier ministre en profite également pour critiquer ses opposants.

"On est le bloc qui est le plus en dynamique dans cette campagne." Interrogé au micro de RTL pour l'émission Le Grand Jury, Gabriel Attal a voulu rassurer ses troupes et son électorat quant aux chiffres des sondeurs. Crédité à environ 20%, la majorité présidentielle "Ensemble pour la République" est troisième dans la course aux législatives.

Un "carnage économique et social" ?

Selon le toujours Premier ministre, si le Rassemblement National, ou Le Nouveau Front Populaire obtenait une majorité parlementaire suite au scrutin du 7 juillet prochain, la France subirait un "carnage économique et social".

"Si les extrêmes, extrême droite et extrême gauche, étaient élus, nous irions dans le mur", explique-t-il.Mettant dos à dos bloc de gauche et extrême droite, Gabriel Attal fustige ses opposants sur leur programme économique. "Le péril qui est devant nous, c'est celui d'un carnage économique et social, avec des programmes de plusieurs centaines de milliards d'euros non financés", martèle-t-il. Cela se traduirait, selon lui, par "un matraquage fiscal, que ce soit du côté de l'extrême gauche ou de l'extrême droite, une broyeuse à classe moyenne."

Du côté du Nouveau Front Populaire, la prix Nobel d'économie Esther Duflo a salué le programme économique du bloc de gauche.

publié le 23 juin à 14h54, Gabriel Gadré, 6Médias

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