Politique

Collégienne rouée de coups à Montpellier : Nicole Belloubet annonce une "mission flash" de l’inspection générale

© Lionel Urman / Panoramic

Jeudi 4 avril, Nicole Belloubet, la ministre de l’Éducation nationale, a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative pour faire toute la lumière sur l’agression de Samara. L’adolescente a été passée à tabac devant son collège à Montpellier par trois jeunes, dont une fille scolarisée dans le même établissement.

"Je suis extrêmement choquée, bouleversée par ce qui s’est passé", a déclaré Nicole Belloubet sur BFMTV, jeudi 4 avril. La ministre de l’Éducation nationale réagissait au passage à tabac de Samara, une adolescente de 14 ans, devant son collège Arthur Rimbaud de Montpellier, mardi 2 avril. Samara avait été placée en coma artificiel après son agression, avant de se réveiller mercredi en début d’après-midi. Trois mineurs (deux de 14 ans et un de 15 ans) ont été interpellés et placés en garde à vue pour tentative de meurtre sur mineur, a indiqué le parquet de Montpellier, mercredi 3 avril. L’adolescente mise en cause est scolarisée dans le même établissement que la victime.

"Je veux tout savoir (…) Nous devons la vérité à Samara, à sa famille et bien évidemment à notre institution", a ajouté Nicole Belloubet. Elle a annoncé que l’inspection générale se rendra dès ce vendredi dans le collège de Samara "pour une mission flash afin d'établir la réalité des faits et des responsabilités", rapporte BFMTV. La ministre attend des résultats de cette enquête administrative sous huit jours et en tirera "les conséquences".

"Il semble que Samara aille mieux"

"Aujourd’hui, il semble que Samara aille mieux", a confié la ministre qui a contacté la mère et la grand-mère de la victime. Son agression s’est déroulée sur fond de harcèlement scolaire, comme l’a indiqué la mère de l’adolescente. Elle a affirmé qu’une élève de 14 ans "avait pris en grippe Samara depuis l'année dernière" et qu’elle aurait commandité son agression. De son côté, le parquet explique que la justice "n'avait pas été saisie de signalement de faits de harcèlement à son égard". L’enquête permettra "de déterminer toutes les circonstances de l'agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont" a indiqué l’Académie de Montpellier.

publié le 4 avril à 17h05, Capucine Trollion, 6Medias

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