France

Agression de Samara à Montpellier : trois adolescents mis en examen

Vendredi 5 avril, les trois adolescents interpellés après l’agression de Samara devant son collège de Montpellier ont été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur mineure de 15 ans". Pendant leur garde à vue, ils avaient admis "avoir porté des coups" contre la collégienne.

Les trois adolescents interpellés vendredi 5 avril après le passage à tabac de Samara à Montpellier, trois jours avant, ont été mis en examen pour "tentative d'homicide volontaire sur mineure de 15 ans", rapporte franceinfo, d’après un communiqué du parquet. Ils sont également placés sous contrôle judiciaire. Plus tôt dans la journée, les trois adolescents avaient reconnu pendant leur garde à vue "avoir porté des coups" contre la collégienne.

Samara, âgée de 13 ans, a été agressée mardi par un groupe de trois individus, à Montpellier, dans le quartier de Mosson-La Paillade, près du collège Arthur-Rimbaud. L'incident s'est produit vers 16 heures. Parmi les agresseurs, au moins un était élève au collège Arthur-Rimbaud. Ils ont été placés en garde à vue pour tentative de meurtre sur mineur, selon le parquet de Montpellier. Une des personnes interpellées, une mineure de 14 ans scolarisée dans le même établissement que la victime, a été arrêtée mercredi matin. Elle a admis avoir participé aux coups portés à Samara, a indiqué le parquet.

Des violences subies par le passé

Selon les premières investigations, l'agression de Samara semble liée à un groupe d'adolescents qui avaient l'habitude de se provoquer mutuellement et de publier des photos, y compris celles de tiers, sur des groupes de discussion ou sur des applications de messagerie instantanée. Le parquet explique que les tensions entre les agresseurs et la victime découleraient en partie de ces publications. La victime a confirmé avoir subi des violences et a révélé d'autres incidents, survenus quelques jours auparavant, impliquant l'un des trois agresseurs.

Cependant, elle n'a pas mentionné spécifiquement, pour le moment, un harcèlement prolongé à son encontre, selon le communiqué. Le parquet conclut en indiquant que le travail considérable accompli par les enquêteurs devra se prolonger sous la supervision du magistrat instructeur. L'objectif est "de déterminer avec davantage de précision le contexte dans lequel cette agression particulièrement grave s'est déroulée et d'identifier d'autres participants".

publié le 5 avril à 23h02, Ghyslain LE ROY et Capucine Trollion, 6Medias

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