Budget 2025 : "Il fait les poches de la France au travail", Jordan Bardella accuse Michel Barnier
© Shootpix/ABACA - Le président du RN, Jordan Bardella, a affirmé que son parti de "votera pas" le budget 2025.
En déplacement au Mondial de l’automobile, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a affirmé devant la presse que son parti “ne votera pas le budget du gouvernement”. Le RN a entre-temps présenté un contre-projet de 25 milliards d’économies brut.
L’opposition : 1, Barnier : 0. À quelques heures de l’examen en commission parlementaire du budget 2025, le président du Rassemblement National, Jordan Bardella, a assuré que son parti ne “votera pas” en faveur du budget proposé par le gouvernement Barnier. En déplacement au Mondial de l'automobile ce mercredi 16 octobre, le député du RN a affirmé son désaccord avec les propositions du gouvernement. Selon l'intéressé, “ce budget n’est pas un budget de rupture” mais “un budget qui fait les poches de la France du travail", accusant les propositions de Michel Barnier et son gouvernement.
Toutefois, Jordan Bardella a rappelé devant les caméras qu'avant de procéder au vote, il y aurait le temps pour le RN de “faire adopter un maximum de mesures”. Le président du parti extrémiste a également exhorté : "Il n'y a aucune réforme structurelle dans ce budget".
Le contre-budget du RN
Plus tôt dans la journée, le RN a proposé un contre-budget par l'intermédiaire de Jean-Philippe Tanguy. Selon le député de la Somme, c’est "un contre-budget de rupture avec 25 milliards d'économies brutes" (soit 15 milliards nets).
Avec cette proposition, le parti extrémiste entend agir en annulant “des mesures injustes et inefficaces” telles que la désindexation partielle des retraites de base de la Sécurité sociale ou encore un abaissement de la TVA sur l’énergie et les produits de première nécessité, comme le révèle BFMTV.
Après ses déclarations, le RN rejoint les députés du NFP dans le camp des partis en désaccord avec le budget. Pour rappel, plus de 1 700 amendements ont été déposés et les discussions parlementaires qui débutent aujourd’hui pourraient s’étendre jusqu’au 21 décembre prochain.
publié le 16 octobre à 16h52, Allan Doisneau, 6Medias