Accusée de complicité de "génocide" à Gaza, Valérie Pécresse va porter plainte pour diffamation
Ciblée par une affiche placardée dans Paris qui l'accuse de financement du "génocide" à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a annoncé qu'elle allait mener une action en justice, rapporte BFM Paris.
De lourdes accusations qui ne passent pas auprès de Valérie Pécresse. Comme le rapporte BFM Paris, la présidente de la région Île-de-France a été directement ciblée sur une affiche découverte dans les rues du quartier de Barbès, à Paris. Sur le visuel, on peut notamment voir une photographie de l'ancienne candidate à la présidentielle avec un bandeau "Stop au génocide", l'accusant de complicité et de "finance(r) un génocide avec notre argent".
En cause, une subvention de 125 000 euros accordée par la région francilienne et Valérie Pécresse à l’ONG israélienne Latet, en novembre 2023. L’association se présente comme "la plus grande ONG luttant contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en Israël". Mais sa vocation ne s'arrête pas là. Depuis l'attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, l'organisation explique également venir "en aide au peuple d'Israël et aux forces de sécurité sur la ligne de front avec des kits de soins d'urgence contenant de la nourriture et des produits d'hygiène".
Valérie Pécresse demande une protection fonctionnelle de la région
"Cette décision de Pécresse démontre bien que pour elle, toutes les vies ne se valent pas", dénonce également l'affiche, qui fustige l'aide de l'ONG à l'armée israélienne. Du côté de l'entourage de Valérie Pécresse, on dénonce des "arguments manipulateurs" et souligne que les fonds attribués à Latet n'ont aucunement été destinés au financement de kits pour Tsahal.
Nos confrères précisent également que la présidente de la région Île-de-France va prochainement porter plainte pour diffamation et a déjà effectué une demande de protection fonctionnelle de la région, lundi 11 mars.
publié le 19 mars à 14h19, Quentin Marchal, 6Medias
