Polémique avec Benyamin Netanyahou : Emmanuel Macron fait la leçon à ses ministres
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Lors du Conseil européen, à Bruxelles, jeudi 17 octobre, le président de la République est revenu sur les tensions qui existent avec le Premier ministre israélien en raison de propos rapportés issus du Conseil des ministres de mardi. Et il n'a pas manqué de remonter les bretelles des participants à ce conseil.
Après plusieurs jours de polémique, la mise au point. Elle est signée Emmanuel Macron depuis le Conseil européen, jeudi 17 octobre, à Bruxelles. Le président de la République a fait parler de lui ces jours-ci en raison de propos qu'il aurait tenus lors du dernier Conseil des ministres plus tôt dans la semaine. Propos qui évoquaient la création de l'État d'Israël via une décision de l'ONU. Et surtout des propos qui ont provoqué l'ire de Benyamin Netanyahou. Le Premier ministre israélien s'était empressé de déclarer que la guerre de 1948 avait permis la création d'Israël et non l'ONU.
Jeudi, Emmanuel Macron a dénoncé la fuite de ces propos lors du Conseil des ministres dans la presse. Il a ainsi sermonné les membres du gouvernement présents ce jour-là, autour de lui. "Il appartient à chacun des participants de ce Conseil de se montrer respectueux de ses règles par éthique, discipline personnelle, pour ne pas faire circuler des informations fausses, tronquées ou sorties de leur contexte", a-t-il ainsi lancé.
Emmanuel Macron surpris
Le chef de l'État n'a pas manqué de signifier son étonnement face à la réaction de certaines figures politiques, notamment à la suite de cette fuite dans la presse. "Je dois vous dire combien j'ai été stupéfait de lire tant de commentaires, de réactions y compris de responsables politiques étrangers ou français devant des propos que j'aurais tenus, sans se poser la question de savoir ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement dit", a-t-il tancé. Et ce, avant de rappeler qu'il a jusqu'à présent régulièrement pris la parole publiquement pour évoquer la situation au Proche-Orient.
Emmanuel Macron a conclu ce point de sa conférence de presse en dénonçant un "manque de professionnalisme des ministres qui ont répété des propos déformés" et "une preuve au fond du délitement du débat public".
publié le 17 octobre à 22h48, Ambre Deharo, 6Medias
