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Au Brésil, un terrible accident de la route fait près de 40 morts

© Poitout Florian/ABACA (Photo d'illustration)

Samedi 21 décembre, tôt dans la matinée, un violent accident impliquant un car, un camion et une voiture a causé la mort d’au moins 38 personnes sur une route fédérale près de Teófilo Otoni, dans l’est du Brésil.

Le pire accident sur les routes fédérales depuis 2007. C’est ainsi que la Police fédérale des routes a qualifié le drame survenu dans la matinée du samedi 21 décembre, où au moins 38 personnes ont perdu la vie près de Teófilo Otoni, ville située dans l'État du Minas Gerais, dans la partie centre-est du Brésil, rapporte Globo.

Selon le média local, une première version des faits, fournie par les pompiers, rapporte qu’un pneu du car aurait éclaté, faisant perdre le contrôle du véhicule au chauffeur, qui aurait ensuite percuté une remorque. Un autre véhicule aurait ensuite heurté l’arrière du car avant que celui-ci ne prenne feu. "Des victimes ont été secourues, des personnes se sont brûlées en essayant d’en secourir d’autres, des enfants ont demandé à secourir leurs parents", a ainsi expliqué l’agent fédéral Fabiano Santana, indique Globo, qui précise que sur les 38 victimes, 25 ont été complètement carbonisées par les flammes.

Lula adresse ses prières aux victimes

Une autre version de l’accident circule, selon laquelle un gros bloc de granit se serait détaché de la remorque du camion avant d’heurter l’autocar, provoquant ainsi une collision puis l’incendie meurtrier. Alors que le chauffeur fait partie des victimes, treize personnes ont survécu, dont huit hospitalisées dans un état grave.

Le président brésilien Lula, récemment opéré en raison d’une hémorragie près du cerveau, s’est exprimé sur la tragédie dans un post publié sur son compte X. "J’adresse mes prières aux familles des plus de 30 victimes de l'accident de Teófilo Otoni, Minas Gerais. Je prie pour le rétablissement des survivants de cette terrible tragédie", a-t-il déclaré, soulignant que "le gouvernement fédéral est à la disposition de la ville de Teófilo Otoni et du gouvernement de Minas Gerais pour tout ce qui est nécessaire".

publié le 21 décembre à 21h35, Théo Rampazzo, 6Medias

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