Prix des carburants : que promettent les candidats aux législatives ?
© Lionel Urman / Panoramic / photo d'illustration
Alors que le premier tour des élections législatives anticipées approche ce dimanche 30 juin, zoom sur les promesses de campagne des partis concernant le prix des carburants.
Le premier tour des élections législatives anticipées se rapproche. Alors que cette nouvelle semaine démarre pour le moment sans rebondissements politiques, zoom sur les promesses des candidats concernant les prix des carburants. Sujet explosif en 2018, fer de lance des Gilets jaunes, entre autres, le RN comme le Nouveau Front populaire en ont fait une priorité pour séduire les électeurs, explique BFMTV lundi 17 juin.
Ainsi, Jordan Bardella a déclaré vendredi 14 juin lors d’un déplacement dans le Loiret que " première ambition c'est de baisser la TVA de 20 à 5,5% sur le carburant, l'électricité, le gaz, le fioul", car il "pense qu'il y a des millions de Français qui dans notre pays n'arrivent plus à se chauffer ou sont contraints de limiter leurs déplacements". Le camp présidentiel réfute cette promesse, affirmant que cette baisse de la TVA coûterait beaucoup trop cher. Cela représenterait un manque à gagner de 16,8 milliards d'euros pour les finances publiques, et c’est pourquoi Renaissance ne propose pas la baisse des prix du carburant, mais suggère de doubler le nombre de véhicules électriques en leasing.
Le Nouveau Front populaire veut bloquer les prix
Le Nouveau Front populaire, qui réunit les partis de gauche, souhaite un blocage des prix des produits de première nécessité dans l’alimentation et l’énergie, ce qui inclut le carburant. Ce blocage peut être possible par le Code du commerce à condition que le blocage des prix soit exceptionnel et intervienne dans une situation de crise. Quant au Modem, Le Figaro expliquait le 18 septembre dernier que le député Richard Ramos plaidait pour une "taxe flottante" sur les carburants. Cette taxe "augmente quand le prix du baril du bas et baisse quand le prix du baril est remonte", résume France 3. Sauf que sa proposition n'était pas suivie par les autres membres de son camp.
publié le 17 juin à 15h05, Capucine Trollion, 6Medias